Lubumbashi : les DESC au cœur d’un atelier
Les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) sont au cœur d’un atelier qu’organise le Réseau des défenseurs des droits humains du 28 au 30 janvier à Lubumbashi. Cet atelier vise le renforcement des capacités des acteurs.
En fait, les DESC sont très peu abordés par les défenseurs des droits humains. C’est ainsi que cet atelier permettra aux acteurs de défendre également ces droits souvent négligés et pourtant très importants pour la vie. « Ce sont des droits élémentaires de l’homme. « Ils sont nécessaires », a expliqué Ousmane Samake, coordonnateur du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH). Car il faut le dire, ces droits contribuent à la satisfaction des besoins élémentaires de l’homme.
De plus, il faut noter qu’ils sont aussi consacrés dans la Constitution de la République démocratique du Congo. Parmi eux, il y a les droits à l’alimentation, au logement, à la santé et à l’eau.
Ainsi, les États dont la RDC a des obligations par rapport à ces droits. Il s’agit notamment de l’obligation de protéger, de respecter et aussi de mettre en œuvre. Même si le Pacte relatif aux droits économiques et sociaux indique que l’application de ces droits est progressive par les États,tout de même, les DDH doivent agir. « C’est à vous, les DDH, d’obliger les États à les mettre en œuvre », a encore dit Ousmane Samake.
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Droit à l’environnement
Un autre droit qui a été mis en exergue, c’est le droit à l’environnement sain. Dans ces domaines, certains principes doivent être respectés, note Boniface Monga. Chef de division des droits humains. « C’est particulièrement la précaution, la prévention, ainsi que les principes des pollueurs, payeurs ou encore de la non-discrimination », a-t-il expliqué.
Il faut dire que pour les organisateurs, c’est une satisfaction. Car l’atelier va outiller les membres pour qu’ils puissent mieux travailler dans les secteurs.« Nous avons pensé pouvoir introduire aussi cette thématique dans la vie quotidienne et dans l’exercice du mandat de défense des droits de l’homme », explique Symphorien Salleh, coordonnateur du réseau des défenseurs des droits de l’homme. Il estime par ailleurs que, pour qu’ils y parviennent, ils doivent eux-mêmes être formés. Ils doivent avoir un bagage nécessaire pour pouvoir défendre. Ils doivent avoir une connaissance qui peut les aider à savoir d’abord monitorer.
À noter que cet atelier de deux jours a eu pour thème DDH, face à la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels.