RDC: le discours de Felix Tshisekedi divise l’opinion publique
Le président de la RépubliqueFelix Tshisekedi s’est adressé à la nation ce mercredi 29 janvier 2025. Il a fait un état des lieux de la situation sécuritaire de la partie Est du pays. Le chef de l’État a soulevé plusieurs points, notamment une riposte rigoureuse et coordonnée contre les terroristes en vue de reconquérir les territoires occupés. Cependant, ce discours divise l’opinion publique lushoise.
Au regard de l’ampleur de la situation sécuritaire du pays, l’analyste politique Bouanerge Mwila estime que l’allocution du président de la République ne rencontre pas la réalité actuelle. De plus, cette décision est venue en retard, fit-il.
Moi, je trouve que toutes ces questions devraient être faites le plus tôt possible. Ce n’est pas maintenant que nous sommes agressés, où la ville de Goma est déjà prise, y compris plusieurs localités qu’il faudra déclarer ! Par rapport à la riposte assurée par le président de la République, l’analyste politique pense qu’il faut renforcer l’armée congolaise sur le plan logistique, de l’équipement et de l’enveloppe salariale.
Un discours hautement politique
A lire aussi, https://magazinelaguardia.info/2025/01/28/goma-trop-cest-trop-dit-patrick-muyaya/
Du côté de la société civile, l’on estime que c’est un discours hautement politique. Selon Ghyslain Kalwa, porte-parole du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, l’allocution de Felix Tshisekedi rencontre les attentes de la population à quelques égards. C’est notamment lorsque le président dit qu’il faut réduire le train de vie des institutions. Cela a toujours été le souci de la population. De plus, le chef de l’État a rassuré qu’il va continuer avec la force militaire et la diplomatie.
Cependant, la société civile pense qu’il faut mieux rémunérer les militaires. Car , selon elle, l’absence de motivation des militaires, fait que les choses ne marchent pas bien sur le terrain. Pour la société civile, le président devait plutôt parler de l’amélioration des conditions de travail des militaires.