Lubumbashi :la société civile formule ses doléances dans un cahier de charge

Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga était face au député provincial Moïse Yamba. Au cours d’une séance de travail ce jeudi 13 mars, les structures de la société civile ont remis un cahier de charge contenant diverses doléances à cet élu. La démarche de la société civile vise à mener un plaidoyer au sein de l’Assemblée provinciale sur des questions essentielles.
En effet, quelques structures de la société civile du Haut-Katanga ont décidé d’adresser leurs doléances à l’organe délibérant. Ces griefs sont contenus dans un cahier de charge. Ce dernier a été remis au député provincial Moïse Yamba. Celui-ci a la charge de le faire parvenir à l’Assemblée Provinciale. « Moïse Yamba est l’œil de la population à l’organe délibérant. A ce titre, il va porter la voix de la population à l’assemblée sur les informations qui lui fournies». indique Ghislain Kalwa Chulu Président du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga.
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Dans ce cahier de charge, la société civile formule des doléances dans trois axes. Il s’agit de l’environnement et du développement durable, la bonne gouvernance et la sécurité.
Des points sur l’environnement
Ce cahier de charge met un accent particulier sur l’environnement et particulièrement sur la reforestation. Par ailleurs, Omer Kabasele,, président du conseil d’administration du Groupe de Travail Climat Redd+ Rénové, salue cette initiative. « Nous avons sollicité son implication. ‘est qu’il s’implique à pouvoir amener les autorités de la province à mettre un accent particulier sur le besoin de reboisement, dit-il. Et de poursuivre « Parce que le reboisement doit être proportionnel au taux de déforestation. Malheureusement, on détruit beaucoup,, mais on reboise négligemment
À cette occasion, quelques éléments clés sur l’axe de l’environnement sont soumis au député Yamba. Parmi ces éléments figurent la sécurisation des concessions des forêts des communautés locales. Ces acteurs soulèvent aussi la mesure conservatoire de l’exploitation artisanale du bois dans le Haut-Katanga. Une interdiction qui totalise bientôt 10 ans.
D’autres doléances
Sur le plan sécuritaire, la société civile évoque des cas d’insécurité province. Parmi lesquels, les cambriolages, le vol et viol dans les grandes villes. Les villes concernées sont Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa.Elle note également les mauvaises conditions carcérales à la prison de Kasapa.
Pour le député Yamba, ces doléances sont arrivées au bon port. « Nous sommes pendant les vacances parlementaires. C’est une occasion pour moi de récolter les éléments afin de faire un plaidoyer à l’Assemblée provinciale, dit-il. En outre, cet élu de Lubumbashi indique que « c’est important d’avoir des outils nécessaires afin de légiférer et accompagner l’exécutif provincial dans sa mission de répondre aux besoins de la population du Haut-Katanga ».
De ce fait, Moïse Yamba promet de capitaliser les informations lui fournies par le cadre de concertation de la société pour un contrôle parlementaire et un suivi.