Sncc/voie ferrée : sur 3641 km délabrés, seuls 100 km réhabilités
La société nationale de chemin de fer du Congo, SNCC, traverse des moments difficiles. C’est suite à la vétusté de plus de 50% de son chemin de fer. Ce délabrement très avancé de la voie ferrée reste un handicap pour le développement de cette société congolaise.
En effet, la voie ferrée de la République démocratique du Congo est dans un état de délabrement très avancé. Les rails et les traversées placés à certains endroits depuis l’époque coloniale sont soit volés ou endommagés par la rouille. Cet état de chose, met en mal le bon fonctionnement de cette société de l’état congolais.
En dehors du délabrement, le chemin de fer, fait aussi face à la spoliation. « Si vous placez un rail, il a un délai de vie de plus ou moins 50 ans. Mais les rails que nous avons aujourd’hui, sont allés au-delà de 50 ans» alerte Fabien Mutomb lors de son intervention à Expo Béton le jeudi dernier. . En outre, le Directeur Général de la SNCC indique « le grand défi que nous avons à ce jour, c’est celui de remplacer les rails que nous avons de 28 ou 29 kilos. Et le remplacer avec le rail de 50 kilos».
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Par ailleurs, le numéro un de la SNCC, rassure que les efforts sont fournis pour relever cette société. Ainsi, Fabien Mutomb précise que les travaux de réhabilitation du chemin de fer sont en cours. « Avec nos propres ressources et l’appui du gouvernement central, nous sommes en train de réhabiliter petit à petit la voie ferrée », dit-il. Et de poursuivre : « Sur 3641 kilomètres, nous y avons déjà réhabilité 100 kilomètres. » Pour nous, c’est déjà beaucoup.
D’autres défis
La Société nationale des chemins de fer fait également face à la logistique. Celle-ci est confrontée à l’indépendance des wagons. Toutefois, indique son directeur général, la SNCC possède 100 wagons, 5 locomotives neuves et 5 autres d’occasion.
Sur ces nombreux défis s’ajoute également le manque d’énergie électrique, surtout dans l’espace du Grand Kasaï.
Pour faire face à ces nombreux défis, la SNCC lance un appel de partenariat aux privés. « Nous avons déjà démocratisé notre chemin de fer. « Cette démocratisation permet aux autres partenaires qui ont des moyens et qui peuvent acheter des locomotives et des wagons de venir avec pour un partenariat », a dit Fabien Mutomb. Ainsi, précise-t-il, nous répartirons les recettes.
