Lubumbashi: les espaces verts en disparition
À Lubumbashi, les espaces verts disparaissent. Autrefois cette ville était entourée de verdure. Actuellement en pleine expansion, ces espaces sont détruits au profit de particuliers. Ils sont remplacés soit par des maisons d’habitations ou encore des bureaux. Cette situation a diverses conséquences sur l’environnement et sur la population.
En effet, l’urbanisation grandissante à Lubumbashi est à la base de la disparition des espaces verts. Ainsi les arbres sont coupés, les herbes arrachées au profit de grandes bâtisses. Des bétons et pavés couvrent le sol de la ville. Rencontrée sur l’avenue Sendwe au centre-ville de Lubumbashi, sous un soleil ardent, avec un seau contenant des bouteilles d’eau, Jeanne Kyungu affirme qu’il n’y a plus d’arbres sous lesquels s’abriter ni un espace où l’on peut souffler après la vente sous le soleil. « Il nous est impossible de rester à l’ombre pour nous reposer, il n’y a aucun arbre par ici », dit-elle.
Selon Dickson Kabange, environnementaliste, la situation est alarmante à Lubumbashi. « Avec l’explosion démographique et l’exploitation industrielle que connaît la ville, les quelques espaces verts qui existaient ont disparu », déclare-t-il. Cet environnementaliste déplore également que la mégestion de ces espaces crée des perturbations au niveau de la température. La ville ne respire pas. Pourtant, les espaces verts jouent un rôle important dans la conservation de certaines espèces végétales.
Que faire ?
Toutefois, pour remédier à cette situation, des experts environnementalistes proposent la plantation d’arbres. « Il faut reconstruire la ceinture verte de la ville de Lubumbashi. « Ces espaces ont été substitués par des résidences », met en avant Kayembe Kayembe, directeur général de Halt Bank. Par ailleurs il précise qu’il faut planter des arbres dans chaque parcelle et tout autour pour aider la ville.
Notons que les autorités sont appelées à agir pour sécuriser des espaces verts qui sont régulièrement spoliés. Tout en éduquant la population sur l’importance des services écosystèmes que la population et les végétaux se rendent mutuellement.
