Lubumbashi : le ministre de l’intérieur confirme Patrick Kafwimbi

Un nouveau rebondissement sur la légitimité du maire par intérim de la ville de Lubumbashi fait débat. Ce mardi 02 septembre 2025, le ministre de l’Intérieur relance encore la controverse. Celui-ci confirme à nouveau la légitimité de Patrick Kafwimbi comme maire par intérim de la ville cuprifère. Ainsi, la position de Jacquemain Shabani remet-elle en cause la décision du Conseil d’État installant officiellement Joyce Tunda à ce poste ?
En effet, le ministre national de l’Intérieur de la République démocratique du Congo vient de remettre le débat du leadership à la tête de la mairie sur la place publique. Alors que le lundi 1ᵉʳ septembre, le Conseil d’État est passé à une vitesse supérieure. Cette institution a installé Joyce Tunda, réhabilitée comme maire par intérim le 10 juillet 2025 par elle. Cette cérémonie semblait mettre fin au jeu de ping-pong constaté au sommet de l’hôtel de Ville.
Par ailleurs, Jacquemain Shabani persiste à maintenir Patrick Kafwimbi comme maire par intérim. Il réaffirme sa position ce mardi 02 septembre. C’était au cours du briefing animé régulièrement sur la Radio télévision nationale congolaise. Le patron des entités territoriales décentralisées promet le retour de l’ordre à la tête de la mairie. Ainsi dit-il : « Lorsqu’on obtient la décision de la justice, c’est le ministère de l’Intérieur à travers son ministre qui notifie les parties concernées. »
Lire aussi : Lubumbashi : le conflit de leadership persiste à la mairie.
En outre, le ministre de l’Intérieur qualifie l’installation de Joyce Tunda par les huissiers de justice d’un incident.
« Ce qui s’est passé, c’est juste un incident d’insubordination. » Et de poursuivre : « Il y a un maire qui est Monsieur Patrick Kafwimbi qui gère la ville. » À cette occasion, le numéro un de la territoriale rassure à la population lushoise du retour d’une quiétude totale dans les jours à venir.
Le bras de fer persiste.
Ce même mardi 02 septembre, Patrick Kafwimbi et Joyce Tunda étaient conviés à une réunion de réconciliation par Thierry Zonde, représentant du chef de l’État. Il y a peu, les deux autorités étaient également devant le président de l’Assemblée provinciale pour une séance de travail visant à pacifier ces deux personnalités.