RDC: accord de paix à Washington, les espoirs se dissipent

Bientôt quatre mois que la RDC et le Rwanda ont signé l’accord de paix à Washington en vue de réduire les tensions bilatérale et de rétablir la confiance entre les deux Etats. De ce fait, chaque pays s’est engagé à accomplir une mission. La RDC pour sa part doit neutraliser les groupe armée FDLR. Et le Rwanda de son côté s’engagé à retiré ses troupes sur le sol Congolais. Cet accord a suscité beaucoup d’espoir parmi les Congolais. Presque quatre mois après la signature, ou en est on de l’application ?

Dans l’accord signé à Washington le 27 juin 2025, la RDC et le Rwanda ont convenus  de mettre en œuvre le plan harmonisé signé et adopté par les experts militaires et du renseignement le 31 octobre 2024 à Luanda. Ce plan établit le processus de  la neutralisation des FDLR par la RDC. Il parle également des mécanismes de désengagement des forces ou levée des mesures défensives du Rwanda (CONOPS). L’accord de Washington fixe à trois mois le délai de réalisation du plan harmonisé.

Beaucoup des Congolais ont cru en cet accord. Pour les uns c’est un accord comme les autres, est que son exécution dépende de la volonté des dirigeants politiques. Et pour les autres, c’est la fin des hostilités dans la partie du pays occupé par les FDLR.

Cependant, presque quatre mois après la signature de l’accord de paix, les espoirs de Congolais commence peu à peu à se refroidir. Sur le terrain,  le bombardement continue. Les troupes de FDLR sont toujours présent sur le sol Congolais. Ils tuent, violent les droits fondamentaux de la population, et incendie les villages.  La paix est loin de la bouche des victimes des atrocités commises par les FDLR.

Faut-il gardé espoir?

A cet effet, Jean Mulenda ex- membre du mouvement citoyen Lucha n’espère plus à l’’application de l’accord de Washington. Selon lui, jusque-là la RDC traduit l’incapacité de neutraliser les FDLR. Cette incapacité est d’ordre technique, logistique,  technologique et financière.  » l’application de l’accord se Washington reste éphémère dans le sens où,  jusque-là, elle n’a même pas encore déterminer la périodicité de la réalisation de son engagement. »

A lire aussi, https://magazinelaguardia.info/2022/07/10/les-fdlr-une-menace-que-dans-limaginaire-de-kagamejoseph-mudimbi/

Pour les analystes comme Hubert Tshiswaka activiste des droits humains, les accords politiques n’ont jamais été des documents automatiques. Ils prennent toujours les temps. Voilà pourquoi sur terrain les effets de l’accord ne sont pas encore visibles. Mais sur le papier il y a des avancés. C’est ainsi que, Tshiswaka garde espoir sur l’application de l’accord. Il s’appuie sur la poursuite des pourparlers à Washington.

Selon l’activiste des droits humains, actuellement les délégations de la RDC et du Rwanda discutent sur les mécanismes de surveillance des acteurs sur terrain. Et elles parlent aussi sur comment le Rwanda doit retirer ses mesures de défense et des engagements de la RDC. Toutefois, Hubert de souligné que jusque-là, au niveau de pourparlers, on n’a pas déterminé qui va traquer le FDLR. La RDC n’a pas encore précisé l’effectif réel des éléments FDLR, et les endroits où ils sont. Les discutions n’ont pas encore indiqué sur la période d’activation des mesures de sécurité du Rwanda.

« Ce qu’ils ont mis sur le papier c’est différent de ce qui se passe sur terrain. Pour la RDC, nous gardons espoir qu’ils finiront par s’entendre et mettre à exécution. Il faudrait que l’opinion continue à faire pression. »

Il faut retenir que l’application de l’accord de Washington partage les Congolais. Pour certains, c’est juste les bonnes intentions, pour d’autres,  l’application est certaine.