Haut-Katanga: 17,5 %taux de prévalence de la contraception

Haut-Katanga:  17,5 %taux de prévalence de la contraception

Malgré la sensibilisation effectuée auprès des femmes, le taux de prévalence de la contraception est toujours faible en RDC. Dans la province du Haut Katanga par exemple, 17,5 % des femmes recourent à la contraception. Dominique Katshabala médecin coordonnateur au Programme National de la Santé de la Reproduction PNSR  l’a fait savoir ce mercredi 05 novembre. C’était au cours d’une formation des journalistes organisée à Lubumbashi sur la santé sexuelle et reproductive. 

L’utilisation des  méthodes de contraception demeure un problème sérieux en RDC en générale, et dans le Haut-Katanga en particulier. D’après le coordonnateur du PNSR,  plusieurs facteurs sont à la base du faible taux de la prévalence de la contraception. C’est notamment le faible taux de la couverture sur la planification familiale et les ressources limitées mises à la disposition du programme.Cependant, le PNSR multiplie des efforts pour relever le défi. « Nous continuons à travailler pour booster cette prévalence contraceptive de manière à faire accéder nos mamans aux services de planification familiale

Pour le docteur Charles Mukendi, expert en santé de la reproduction, le faible taux est notamment lié aux  pesanteurs d’ordre social et culturel. Selon lui, le gynécologue, plusieurs femmes pensent que la contraception peut rendre stérile, ou provoquer le cancer. D’autres  femmes affirment que les époux s’opposent aux  méthodes contraceptives.

Renforcer la sensibilisation sur la contraception

Par ailleurs, la sensibilisation sur la contraception reste aussi faible en RDC. Ainsi, le docteur  Mukendi estime qu’il faudrait renforcer la sensibilisation en impliquant plusieurs d’organisations.

Et pour atteindre cet objectif,   le gouvernement  doit mettre la main à la patte pour financer ces activités. Le budget doit donc réserver un fond alloué à la santé sexuelle et reproductive, et aux activités sur la contraception » insiste a-t-il.

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Néanmoins, grâce à l’appui de partenaires internationaux, le PNSR essaie tant soit peu d’élargir la couverture et d’en faire bénéficier le plus grand nombre de la population.