RDC: L’IRDH invite le gouvernement à stopper les abus récurrents des droits humains liés aux élections

RDC: L’IRDH invite le gouvernement à stopper les abus récurrents des droits humains liés aux élections

À travers son projet d’application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO), l’IRDH (Institut des Recherches en Droits Humains) dénonce la systématisation de la gestion de l’Etat à l’envers de la Constitution et des lois de la République, en toute impunité, la banalisation de l’opinion des citoyens et des statistiques des violations récurrentes des droits et libertés. Il recommande aux dirigeants, à tous les niveaux de l’État, de montrer l’exemple du respect des lois.

Pour les chercheurs de l’IRDH, plusieurs évènements récurrents confirment cette thèse c’est notamment la répression d’une marche pacifique et l’étouffement de l’expression d’une opinion. Ils rappellent que ce lundi 03 septembre 2018, la Police nationale congolaise (PNC) a empêché et réprimé, à Mbuji-Mayi, Mbandaka, Goma, Bukavu et Kinshasa, une marche pacifique du mouvement citoyen LUCHA tendant à exprimer une opinion contre l’usage de la machine à voter aux élections du 23 décembre prochain, et ce en violation des droits et libertés garantis par la Constitution de la République.

L’atteinte à la vie humaine et répression d’une réunion politique, toujours selon ces chercheurs, le samedi premier septembre dernier, la police nationale congolaise aurait causé la mort d’un certain KALABO MWEBE et procéder à l’arrestation arbitraire d’une vingtaine d’autres membres du regroupement politique Ensemble pour le Changement, pendant que ce regroupement politique tentait de présenter, à ses membres de LUBUMBASHI, les candidats aux députations nationales et provinciales.

Les chercheurs de l’IRDH sur les droits civils et politiques recommandent au Gouvernement de stopper les violations récurrentes des droits humains et la banalisation des statistiques qui en découlent. À la police nationale congolaise et les services de sécurité de cesser de tuer et arrêter arbitrairement les partisans de l’opposition et des mouvements citoyens pour permettre pour favoriser la liberté d’expression et d’association.

 

 

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