RDC-CENI : des risques et contraintes au processus électoral

RDC-CENI : des risques et contraintes au processus électoral

Ce jeudi 3 février 2022, le Président de la Commission électorale National et indépendante, Denis Kadima a publié la feuille de route du processus électoral . Entre assurance sur la tenue des élections en 2023, plusieurs risques et contraintes ont été présentés. Des risques qui doivent être atténués pour que le processus électoral se déroule sans heurts.

Denis Kadima a exprimé sa volonté de voir les élections se tenir dans le délai. «  Entre septembre 2023 et décembre 2023, il y aura les scrutins directs », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Entre février 2022 et avril 2022, nous allons organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces ». Toutefois, au-delà de la volonté d’organiser les élections dans le délai, plusieurs contraintes politiques, administratives, légales, sécuritaires, financières, la COVID-19 persistent a expliqué le Président de la CENI .

Parmi les contraintes relevées il s’agit du non-respect es engagements des institutions dans l’accompagnement de la CENI, la non-reconnaissance de l’autonomie de la Ceni et l’éventuel non-respect des engagements de la part des partenaires.

S’agissant des contraintes légales, il s’agit notamment de la réforme de la loi électorale, l’incertitude sur les options à lever notamment sur le mode de vote, le vote sur la loi portant répartition des sièges par circonscription électorales. « Si on opte pour un deuxième tour pour l’élection présidentielle, ça aura une incidence sur la feuille de route et aussi sur le calendrier électoral « , prévient le président de la CENI qui évoque plusieurs contraintes de nature à retarder le processus électoral

Sur le plan sécuritaire et sanitaire, l’insécurité dans certaines parties du pays qui peut influer sur le déploiement des matériels et du personnel électoral ainsi que la pandémie liée à la COVID-19  sont les éléments contraignants et de nature à retarder les élections.

Au nombre des contraintes liées à logistique, Denis Kadima note la faible capacité de la CENI en moyens logistiques comme une contrainte à la tenue des élections dans le délai. Il évoque aussi la situation sanitaire avec le Coronavirus qui risque d’avoir un impact sur l’organisation des élections en