L’Unilu arrête des stratégies sur la sûreté des aliments et la sécurité alimentaire
L’atelier de 4 jours ouverts ce lundi par le recteur de l’université de Lubumbashi réunit des experts de l’université de Kinshasa, celle de l’Unilu et des délégués des ministères de l’agriculture, pèche et élevage ainsi que de la santé. Les participants vont passer en revue le travail d’auto évaluation menée précédemment sur trois axes à savoir la formation, la recherche et le défi sociétal. Cet atelier doit aboutir à un choix des stratégies et à la mise en place d’un plan d’action réaliste et réalisable dont la mise en œuvre est prévue en 2019, a déclaré Sabine Goulin, de l’Université de Lorraine en France, l’une des responsables du LOT 5 du projet DAFRALI, , Défis sociétaux et gouvernance des universités Africaines.
Ce projet financé par le Programme ERASMUS et l’union Européenne est un nouveau projet pour l’Afrique Francophone développe les capacités d’adaptation de la gouvernance des Établissements d’enseignement supérieur au Maroc, en République Démocratique du Congo et au Sénégal dans le domaine de la sureté des aliments et de la sécurité alimentaire. La gouvernance et la qualité sont les deux piliers du projet. Pour le recteur de l’Université de Lubumbashi, Gilbert Kishiba, au vu des aliments qui sont actuellement mis le marché Congolais, la population court un danger. Ce danger se situe principalement sur le plan sanitaire. Voilà pourquoi, propose-t-il, l’Etat devrait faire confiance à l’université pour pouvoir certifier de la qualité des aliments mis à la disposition de la population. C’est par exemple, faire recourt à ses experts dans le domaine de l’agronomie, de la médecine, à ses services ‘’ Assurance et qualité, ce qui éviterait aux Congolais à retrouver n’importe quoi dans son assiette.
Le projet DAFRILI permettra ainsi aux universités du Maroc, Sénégal et de la RDC d’identifier et d’analyser les principaux dangers sanitaires qui guettent les populations et de proposer des stratégies à mettre en place dans le cadre de la formation et de la recherche.
À l’issue de l’atelier de Lubumbashi, il sera mis en place un bureau de liaison entre les différents Établissements d’enseignement universitaire. Le projet DAFRILI a été lancé en 2016 et regroupe 17 partenaires en Europe et en Afrique.
Avec Pierrette Kisimba