RDC : 29 Ong recommandent au Chef de l’Etat de lever les restrictions imposées à Bemba et Katumbi

RDC : 29 Ong recommandent au Chef de l’Etat de lever les restrictions imposées à Bemba et Katumbi

Dans un communiqué commun publié  hier dimanche 5 août et intitulé : « RDC : la violence policière et l’exclusion discréditent le processus électoral » . Ces Ong basées  sur l’ensemble  de la RDC  formulent un certain nombre de recommandations au chef de l’Etat , aux instances judiciaires et à la Monusco.

Aux instances judiciaires compétentes d’ouvrir une enquête, afin de poursuivre les policiers et leurs supérieurs hiérarchiques présumés responsables des violations des droits humains, du 03 août, à Kasumbalesa . Elles recommandent à la MONUSCO, de protéger tous les candidats, conformément à son mandat de protection des civils ; et à la société civile de la RDC, d’accroître la surveillance d’actions gouvernementales tendant à violer la Constitution de la République et les instruments juridiques.

Elles condamnent la violence policière ainsi que les abus des droits humains qui ont émaillé le retour des deux candidats à la présidentielle de décembre à savoir Jean-Pierre Bemba ainsi que Moise Katumbi .

Ces OSC signataires fustigent également, « des restrictions, non fondées, » disent –elles imposées aux deux candidats à la présidentielle. Pour Moise Katumbi qui a été empêché de rentrer dans son pays, par la frontière de Kasumbalesa . Pour Jean Pierre Bemba il s’agit du refus d’accéder à la propriété privée familiale, de la Commune de la Gombe.

Ces organisations ont relevé d’autres abus notamment, l’atteinte au droit à la vie de quatre personnes de Kasumbalesa dont les corps ont été emportés par des agents de la police, de l’atteinte à l’intégrité physique d’un chauffeur tanzanien gravement blessé par balles. En plus de cela des pertes économiques qu’ont subies les entreprises minières, les transporteurs et les importateurs/exportateurs, à la suite de la brusque fermeture de la frontière, toute la journée du vendredi 03 août, à l’annonce de l’arrivée de KATUMBI par ce poste.

Pour ces ONG , il s’agit de crédibilisé le processus électoral car pour elles , seules l’inclusivité, la transparence et la sécurisation de tous les candidats peuvent garantir la crédibilité du processus conduisant aux dites élections.. Elles craignent que l’acharnement contre les deux personnalités ne soit perçu comme de la haine, de la vengeance ou des règlements des comptes personnels.

 

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