Lubumbashi: Les taximen desservant la ligne ville-Alilac-Kasavubu ont débrayé l’avant midi de ce lundi

Lubumbashi: Les taximen desservant la ligne ville-Alilac-Kasavubu ont débrayé l’avant midi de ce lundi

Voitures garées, conducteurs debout en colère, entourés des agents de la Mairie, et des passagers impatients qui contemplent la scène. C’est l’image qu’à présenter le parking des taxis communément appelé le «château» situé sur l’avenue Sendwe coin Moero au centre-ville de Lubumbashi.

C’est depuis 11 heures de ce lundi que ces taximen se sont décidés de suspendre le transport. À la base, ils déplorent les arrestations dont ils font l’objet de la part des agents de la mairie qui selon ces conducteurs les arrêtent à chaque fois qu’ils transportent cinq passagers à bord d’un taxi.

Mais pourquoi transporter cinq passagers au lieu de quatre à bord d’un taxi, l’un des conducteurs très en colère explique. « Depuis la hausse du carburant, la Mairie a fixé le prix de la course à 600 FC par personne en raison de quatre passagers a bords ce qui fait 2400FC, ors il Ya pas des petites coupures dans la circulation, ce qui fait que nous avons préféré de transporter cinq passagers à 500FC par personne pour éviter de se brouiller pour des échanges de 200 FC qui d’ailleurs sont rares et pallier ainsi au déficit mais les agents de la mairie commis dans ce parking nous arrête raison pour laquelle nous avons decider d’arrêter de travailler jusqu’à ce qu’il y aie une solution ».

Pendant ce temps, des passagers assistent impatiemment à la discussion entre les conducteurs et les agents de la mairie qui persistent et signent pas question de transporter cinq passagers à bord d’un taxi. Les passagers de leurs coté disent ne pas trouver d’inconvénients à être transporté a cinq dans un taxi aussi longtemps que le problème des petites coupures se posent. Comme le relate cette dame visiblement fatiguée d’attendre sous soleil avec son bébé dans les bras « qu’on laisse les chauffeurs nous transporter a cinq parce qu’il y a pas d’échanges quand quelqu’un donne 1000FC pour lui remettre 400FC c’est difficile et ça crée des conflits entre chauffeurs et clients parce que nous aussi nous n’allons pas accepter de laisser chaque fois 200Fc ou 100Fc c’est un manque à gagner pour nous les passagers » explique-t-elle.

Après plus d’une heure de discussion aucune solution n’est trouvée, les conducteurs se solidarisent et refusent de travailler, leurs voitures garées créent ainsi l’embouteillage sur l’avenue Sendwe

 

 

 

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