Lubumbashi : par manque des moyens certains enfants n’ont repris de l’école

Lubumbashi : par manque des moyens certains enfants n’ont repris  de l’école

« Je ne suis pas encore prêt », a confié un parent vivant dans la commune de la Kenya au sujet de ses 4 enfants qui sont censé reprendre le chemin de l’école ce 3 septembre. Une dame vivant au quartier Bel-air 2 explique que ses enfants vont reprendre l’école avec 2 semaines ou un mois de retard.

Ces cas ne sont pas isolés pour la ville de Lubumbashi. Ce matin, alors que certains enfants étaient heureux pour cette rentrée scolaire, Exaucé et ses deux sœurs sont restés à la maison au quartier Bel-air. À 7 heures du matin sa sœur âgée de 8 ans aidait sa maman à balayer la cour, tandis que lui aider à puiser de l’eau.

Dans la même parcelle, une jeune adolescente de 15 ans s’occupe du ménage alors que ce matin elle devait être à l’école.

À côté de leur maison des vacanciers venus de Sakania sont encore là et prolongent leurs vacances car ne pouvant pas reprendre l’école aujourd’hui. Les parents attendent une rentrée d’argent pour partir et faire inscrire leurs enfants à l’école.

Interrogés sur cette question, beaucoup des parents pointent la conjoncture économique très compliqué. Ce parent cité ci-haut et fonctionnaire de l’État, espère que la prochaine paie lui permettra de faire inscrire tous ses enfants à l’école.

Isaac et jacques sont des enfants de 13 vendeurs des glaces. Interrogé pourquoi ils ne sont pas à l’école ; « je ne suis pas encore prêt », répond Isaac, et d’expliquer qu’il doit continuer à vendre ses glaces, car il faut qu’il achète son pantalon et paie son inscription et il espère commencer en octobre. Quant à Jacques, il promet de commencer le lundi car, il ne lui reste que très peu des choses.

Souzy une mère des 6 enfants dont 5 doivent reprendre l’école cette année, elle se dit attendre que tout soit prêt, « j’attends que tout soit prêt, les uniformes, les cahiers ainsi que les frais d’inscriptions ».

La plupart des parents interrogés, pensent que leurs enfants ne perdent pas grands choses. « Le début a toujours été timide », estiment-ils.

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