Lubumbashi : malgré la mesure prise par les autorités, la pollution plastique continue
Depuis le 01 juillet que le gouvernement provincial du Katanga avait pris la mesure interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et autres emballages plastique pour lutter contre la pollution plastique, 4 mois après, cette mesure souffre d’application.
Le ministre de l’industrie Marcel Lehu avait annoncé « la tolérance zéro » au nom du gouvernement national pour insister sur la stricte application du décret du premier ministre Bruno Tshibala contre la pollution plastique sur toute l’étendue du pays.
Au début de la mise en application de la dite mesure, c’était la chasse aux sorciers par les différents sévices de l’État et maintenant plus jamais, c’est-à-dire la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et autres emballages plastique se porte en merveille dans la capitale du cuivre.
La conséquence de cette mauvaise mise en application aujourd’hui tourne au profit des producteurs suite à l’augmentation du prix de vente de ces matières prohibées dans les Marchés de la ville. Un sachet ou emballage plastique qui se vendait à 100 fc, se vend actuellement à 200 fc et celui jadis 200 fc se négocie entre 400 et 500 fc tandis que les sacs imposés par le gouvernement se négocie entre 800 et 1000 fc malgré sa forte présence dans les marchés, la pollution est visible et loin d’être éradiquer dans la ville de Lubumbashi.
Les acheteurs utilisateurs préfèrent les sachets plastique parce que « moins coûteux et faciles à manipuler par rapport à ceux imposés par les autorités. » Insiste une jeune femme au marché Mzee
Sur les tables des grossistes on constate juste les sacs acceptés, les sachets et autres sacs en plastique sont vendus au détaillant en secret selon les jeunes vendeurs ambulants des sachets trouvés devant quelques Magasins de la ville.
Les supermarchés respectent cette mesure parce que surveillés et d’autres comme Jambo Mart qui a fabriqué sa propre marque, l’offre gratuitement à ses clients.