Lubumbashi:une recrudescence de cas des viols
Pour le seul mois de janvier, une structure de la Société Civile a répertorié 27 cas de viols lors des cambriolages dans la ville de Lubumbashi. Et depuis le mois de février en moyenne entre 5 et 15 cas sont répertorié par jour.
Pour cette structure aucun quartier de la ville n’est épargné, les axes les plus touchées sont la route Kinsevere, le quartier Gambela, le quartier Kalebuka ainsi que le quartier Maisha. Pour la seule journée de ce mercredi 5 cas des viols déjà réceptionné par cette structure qui s’occupe en plus de la prise en charge médicale mais aussi psychosocial.
Viol sur mineure !
Selon cette structure de la Société Civile, 19 de ce 27 cas répertorié pour le mois de mars sont ceux commis sur des mineures âgées entre 7 et 17 ans. Le dimanche 10 février dernier, dans la commune Kampemba dans le quartier Batumbula à côté de l’abattoir de Kampemba ainsi que le camp militaire Vangu , une fillette de 7 ans a été violé par au moins 4 malfrats après l’avoir fait sur la mère. Cette nuit, une femme et sa fille de 8 ans ont été également violées selon cette structure.
Des viols sur des mineures lors des cambriolages sont devenus monnaie courante et sans que cela n’interpelle ni les autorités, ni les citoyens lambda.
Inceste imposé par des cambrioleurs !
Un autre fait que déplore cette structure de la Société Civile, c’est le fait que lors des cambriolages, ces bandits imposent l’inceste. Des cas des pères obligés de violés leurs filles ou encore des jeunes garçons obligés de le faire avec leur mère ou leurs sœurs. Des cas répertoriés également dans le dernier rapport de la société civile sur la situation sécuritaire dans la province Haut –Katanga. De situations étrangères et incompréhensibles pour les habitants du Haut-Katanga et ceux de Lubumbashi en particulier.