Lubumbashi – Insécurité : la police pointé du doigt

Lubumbashi – Insécurité : la police pointé du doigt

« Il n’y a pas de sécurité  à Lubumbashi, c’est comme si la police n’existe pas », a dit  madame Safi Thérèse du cadre de concertation de la Société Civile. Ceci est vrai car, depuis le début d’année 2019, la ville de Lubumbashi est en proie à une insécurité grandissante.

Chaque jour qui passe des maisons sont cambriolées, des femmes violées et parfois des personnes perdent leur vie parce qu’elles sont fauchées par des balles des cambrioleurs. Ce qui est inquiétant c’est le silence, l’inaction de la police poussant certains à la pointer du doigt comme complice de cette insécurité.

Les faits démontrent que lors des cambriolages, les malfrats sont souvent habillés en tenues militaire et parfois ils sont à bord des véhicules assimilés à ceux de la police. Tenez par exemple dans la nuit du 1er au 2 février dernier dans le quartier  dans le quartier Don bosco ou deux jeunes avaient été tués par des hommes en uniformes et en Jeep de la police. Les habitants ont affirmé qu’ils s’agissaient de la police qui avait perpétrés un cambriolage.

Le vendredi 8 février dernier après un cambriolage dans le quartier Kasapa, plusieurs biens volés ont été retrouvé dans le camp de la police .le général John Mulongo a déploré le fait que certains policiers  étaient impliqués. Dans le rapport 2019 sur la sécurité de la Société civile il y est dit : « les bandits sont souvent vêtus en tenue des policiers ou des militaires et couverts par de cagoule sur leurs têtes ».

Ces cas ne sont pas isolé, des plus en plus la population pointe du doigt la police nationale congolaise qui s’illustre par une inaction sans nom. Les autorités doivent prendre leur responsabilité  pense la société civile. « Nous demandons au gouverneur, qui est l’autorité de la police de prendre les choses en mains et de faire d’urgence pour venir à bout de l’insécurité et surtout des viols dont sont victimes les femmes ». A conclut Safi  Thérèse.

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