Lubumbashi : les militants du mouvement citoyen la Voix du peuple malmenés par la police au Bâtiment du 30 juin

Lubumbashi : les militants du mouvement citoyen la Voix du peuple malmenés par la police au Bâtiment du 30 juin

En marge de l’élection des gouverneurs qui s’est tenu ce 10 avril à travers toutes les provinces, le mouvement citoyen  la Voix du Peuple a organisé un sit-in devant le bâtiment du 30 juin pour mettre une pression sur les députés pour qu’ils votent utiles. Ces derniers ont été sérieusement malmenés par la police qui assurait la sécurité des dites élections.

«  Nous avons été sérieusement malmenés par les policiers avant notre arrivée à l’Assemblée provinciale du Haut Katanga, la raison évoquée par celle-ci et qu’il était interdit à tout individu militant des partis politiques de se rendre au siège de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga pendant que les députés votent.  » Explique, Rams Wasolela. «  Nous avons insisté tout en leur signifiant que nous ne sommes pas les membres d’un parti politique mais plutôt nous sommes un mouvement citoyen qui lutte contre toutes formes d’anti valeurs en République démocratique du Congo et ils ne nous ont pas compris.  » A –t-il ajouté

Ainsi ils ont été malmenés, les calicots déchirés, certains activistes ont été tabassés dont Jean Mulenda, Antony  ainsi que Rams-wasolela tous,  membres du mouvement Citoyen la Voix du Peuple.

Ces militants ont fustigé ce comportement  qui s’apparente  à des manières d’un régime dictatorial. « Quand est-ce que notre police sera républicaine? Pourquoi parler du peuple d’abord, alors que la liberté de manifester de ce peuple garanti par la constitution est violé par ceux qui sont sensés le protéger ? Pourquoi parler d’un État de droit alors que le droit du peuple est bafoué ? » S’est également interrogé Rams Wasolela

 

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