Lubumbashi : 24 opérateurs d’engins lourds de TFM dénoncent leur licenciement
Ces 24 opérateurs sont tous agents de TFM ont été licencié il y a un mois par leur employeur pour inaptitude physique. Après avoir presté pendant 8 ans et contracté une maladie ayant affecté leur colonne vertébrale.
Pour eux, ce licenciement est abusif, car ils estiment que la maladie pour laquelle ils sont licenciés, ils l’ont contracté à cause de leur travail. Pour ces agents il s’agit bel bien d’une maladie professionnelle. Chacun a subi jusqu’à 4 interventions chirurgicales de la colonne vertébrale.
Ainsi ces agents, exigent soit qu’ils soient réintégrés et affectés aux travaux légers soi qu’ils soient indemnisés. « Ce sont des maladies professionnelles car nous n’avons pas contracté ces maladies chez nous. Nous sommes entrés dans son entreprise avec des certificats d’aptitudes physiques. Bien sûr nous avons contracté ces maladies mais quelle sorte de maladie, les maladies de la colonne vertébrale. » Explique Richard Nepa l’un des agents.
De plus, malgré qu’ils aient subi d’interventions chirurgicales, aucun médecin ne les a pas déclarés inaptes. « Et on a fait des interventions chirurgicales par le médecin neurochirurgien qui ne nous avait pas déclaré inaptes. Et maintenant nous sommes déclarés licenciés du travail et inaptes, où est ce que nous pouvons encore travailler. ». Ajoute-il.
Suite à ce licenciement et face au refus de l’entreprise de le reprendre, ces 24 agents exigent qu’ils soient indemnisés. « Comme elle a refusé de nous reprendre en disant qu’il n’y a pas des travaux légers à nous donner, elle devait nous indemniser car nous sommes devenus inaptes et c’est lui nous confirme que nous sommes inaptes. » Dit-il encore.
Cette indemnisation pourra les aider à couvrir des dépenses médicales auxquelles ils doivent face. « Et maintenant nous devons avoir fait la kine, les interventions physio- thérapeutiques n les médicaments…. Mais nous allons les prendre ou ? Si elle ne veut pas nous prendre en charge, elle nous laisse entre les mains de qui. » S’interroge Richard Nepa
Et pourtant, le code du travail dans son article 105 par exemple explique que même en cas de l’incapacité de fournir ses services par suite de maladie ou d’accident, il conserve le droit, pendant toute la durée de la suspension du contrat. Et l’article 106 sur les maladies professionnelles explique quant lui, que les travailleurs conservent leur droit pendant les six premiers mois de la suspension du contrat