Lubumbashi : les femmes fondent leurs espoirs dans le projet PADMPTME
Le 19 février dernier, le Banque mondiale a lancé le projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises PAD MPTME. Celui-ci. Contrairement aux nombreux projets ou les hommes se taillent la part du lion, celui-ci est décrit comme un projet pro-femme dans la mesure où il tient compte de l’aspect genre. Il prévoit par exemple que 4500 femmes de micro entreprises seront formées et 2500 d’entre elles seront subventionnées. Ainsi les femmes entrepreneures de Lubumbashi fondent leurs espoirs dans ce projet pour booster leurs activités.
Jina Mbuyi est l’une d’entre elles, menuisière et chef de a micro entreprise d’un capital de près de mille dollars, elle n’arrive pas à s’épanouir malgré le fait que sa petite structure compte 5 travailleurs sous contrat et 5 journaliers. Elle déplore le fait qu’il est difficile de trouver des financements : « Nous avons des difficultés à accéder aux financements dans notre pays. Nous travaillons avec nos propres moyens. » Dit-elle.
Même son de cloche du côté d’Edwige Nsanki Beya, une cheffe d’entreprise. Sa structure ED Business, évolue dans l’agro-pastoral. Pour elle ; les femmes n’ont pas des facilités d’accès au financement : « Vous ne pouvez pas bénéficier parce que vous n’êtes pas très fortes ; les hommes sont là, ils se tapent la part du lion. »
Toutefois, les femmes gardent espoir sur ce projet de la banque mondiale. Elles croient dure comme fer que c’est fait pour elles. « Si j’ai un financement, je peux étendre mes activités, recruter du personnel et payer leur salaire. » Explique t – elle Jina Mbuyi pleine d’espoir. Quant à Edwige Beya, elle y croit aussi : « Maintenant comme on dit que c’est un projet essentiellement pour les femmes et les jeunes, nous espérons que nous allons nous retrouver et obtenir le financement, J’attends de ce projet un subside pour booster mon entreprise pour aller de l’avant quoi qu’il en soit nous espérons que nous allons nous retrouver dans ce projet et nous aurons des financements. »
Pour Albert Kalonji Expert en matière de MPTME, pour que les femmes se retrouvent véritablement dans ce projet malgré le financement, il faut améliorer le climat d’affaire. L’état doit vraiment assainir pour que les PME travaillent calmement et obtiennent facilement des documents officiels car i y a trop des taxes. De plus pendant cette période, l’état Congolais doit mettre en place un code d’investissement pour les PME et les allègements fiscaux durant la période du projet.
En rappel, la banque mondiale vient de financer le secteur des petites et moyennes entreprises en RDC pour un cout de 100 millions des dollars. Dans trois ans ; le secteur des PME devra créer au moins 9 milles emplois,3000 entreprises et plus de 4 milles femmes formées en entreprenariat.