RDC : 396 000 personnes affectées par les inondations dans 3 provinces de l’ex- Katanga
Depuis le mois de janvier 3 provinces sont touchées par inondations du à des fortes pluies quise sont abattues, sur les provinces du Haut-Katanga,du Haut-Lomami et du Tanganyika, dans les zones bordant le Fleuve Congo, le Lac Tanganyika et leurs affluents. Selon OCHA , ces inondations ont touchés près de 400 milles personnes dans ces provinces.
La province du Haut-Lomami est la plus touchée avec près de 280 000. De nombreux dégâts matériels ont été enregistrés : près de 16 500 maisons et environ 350 écoles ont été complètement détruites ; des milliers d’hectares de champs et au moins 38 structures sanitaires sont inondées ; des milliers de puits et latrines ont été soit détruits, soit inondés. 58 000 personnes ont quitté leur foyer et se sont déplacés vers d’autres localités voisines ; parmi elles, plus de 34 000 déplacés se trouvent dans le Tanganyika dont plus de 27 000 personnes dans le seul Territoire de Kabalo ; le reste est reparti entre les zones de santé de Bukama (Haut-Lomami), de Kongolo (Tanganyika) et de Mufunga Sawmpe (Haut-Katanga). Il faut dire que ce chiffre pourrait évoluer dans les prochains jours, car de fortes pluies sont attendues dans la région jusqu’au mois de juin.
A noter que ces provinces connaissent, chaque année, des épisodes d’inondations. Mais aussi que la réponse humanitaire reste limitée par manque de financement et la faible présence opérationnelle des acteurs humanitaires dans les provinces affectées. De plus, le mauvais état des routes – la situation a été aggravée par les inondations qui ont coupé des ponçons et créé des bourbiers. Ceci rend difficile l’acheminement de l’aide vers les communautés sinistrées.
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, ces inondations représentent un facteur aggravant. Les mesures prises ralentissent l’acheminement de l’aide OCHA recommande la mise en place des dispositions additionnelles par les acteurs pour éviter la propagation de la pandémie au sein des communautés, ce qui entraine des coûts additionnels et des retards dans la réponse humanitaire.