Lubumbashi: le professeur Ekwalanga affirme n’avoir pas soigné des malades de la Covid19 sans masque ni gant
Dans une interview accordé ce vendredi au magazine la Guardia, le professeur Michel Balaka Ekwalanga dit n’avoir pas affirmé d’avoir soigné lors de son séjour à Kinshasa des malades atteint de la covid19 sans masque ni gant. Pour lui, le medias qui a publié cette information juste entretenu la confusion sur ces propos.
Au cours de la séance de restitution qui a eu lieu ce jeudi au centre Arupe à Lubumbashi, les deux chercheurs dont le professeur Michel Ekwalanga Balaka et son collègue Philomène Lungu Anzwal, ont souligné que les essais cliniques de ce protocole ont été effectués à Kinshasa et à Kolwezi sur 122 patients dont 89 hommes et 33 femmes. D’après eux, le taux de guérison était de 100 %.
« Aucun patient, aucune personne n’a résisté au traitement. Nous avons trois molécules dans notre produit : l’interférent, la chloroquine et les antioxydants. Ces trois molécules n’ont comme rôle que de booster le système immunitaire, de le réactiver, de le stimuler et de le renforcer. Nous attendons du gouvernement national et provincial des produits cités pour soigner les malades »
Le professeur Michel Ekwalanga virologue affirme pour sa part que ce protocole soigne aussi d’autres maladies, à part le coronavirus.
« Ce médicament, nous, nous avons fait ce qu’on appelle l’approche de repositionnement thérapeutique. Ça veut dire que ce traitement existe pour d’autres maladies. Les interférents aussi sont utilisés ailleurs contre les hépatites. Et nous ici, nous avons utilisé ça contre les gens qui sont en échec thérapeutique du virus de VIH. D’ailleurs, une partie de molécules de ce produit sera fabriquée localement ».
Pour rappel, deux chercheurs de l’Université de Lubumbashi (UNILU) ont développé un protocole dénommé « Béla UNILU » dont les résultats ont été présentés au gouvernement provincial du Haut-Katanga, le jeudi 03 décembre dans le cadre de la lutte contre la pandémie covid-19. Ce protocole est une combinaison des interférons de type 1 et 2 boosté par la chloroquine et les antioxydants. Les deux chercheurs ne bénéficient jusqu’ à la d’aucun appui du gouvernement national ni provincial.