RDC : les actes de sabotage de nouvelle politique publique que je compte impulser …, ne seront ni tolérés, ni impunis », Félix Tshisekedi aux Gouverneurs
Ce lundi 28 décembre s’ouvrait la conférence des gouverneurs à Kinshasa. Celle-ci durera deux jours soit du 28 au 29 décembre. Autour du thème: « La gouvernance des Provinces dans l’environnement démocratique actuel: défis et opportunités», la conférence des gouverneurs a été une occasion pour felix Tshisekedi de s’adresser aux exécutifs des différentes provinces.
« Les actes de sabotage de nouvelle politique publique que je compte impulser pour le reste de mon quinquennat, ne seront ni tolérés, ni impunis », a tapé du poing Félix Tshisekedi. Rappelant que ces derniers temps la crise entre FCC –Cash avait également déteint sur la gestion des provinces : « Au niveau d provinces, la crise d cette coalition s’est également ressentie par l’action d certains exécutifs et de certaines AP où certaines décisions ont été prises (…) en fonction des orientations de la plateforme d’appartenance des acteurs concernés ».
Ainsi pour le reste de son mandat, le chef de l’État estime que désormais une évaluation trimestrielle sera faite sur les actions des gouvernants dans les Provinces. « Désormais, la mise en œuvre de mon programme et ceux des gouvernements provinciaux, sera suivie et évaluer trimestriellement ». Il a également mis en garde les gouverneurs de participer à des activités qui pourront mettre en danger l’État de Droit : « « est notamment interdite toute participation d’un gouverneur de province à toute entreprise susceptible de mettre en danger, de suspendre ou d’interrompre dans notre pays l’État de Droit, son indépendance ».
Toutefois, le Chef de l’État a aussi noté la nécessité de « sécuriser la fonction des gouverneurs de province, représentant de la haute autorité en province contre toutes velléités infondées de déstabilisation par les députés provinciaux ». Il faut souligner que les Gouverneurs eux, ont émis le souhait de ne pas faire l’objet de motion de défiance ou de censure avant 18 mois à dater de l’investiture.