Insécurité à l’est: La Lucha appelle Tshisekedi à concrétiser ses promesses
Pour le mouvement citoyen Lutte pour le Changement LUCHA, Félix Tshisekedi reste incapable de concrétiser ses promesses face à l’insécurité qui continue d’endeuiller la partie est de la république et particulièrement la ville de Béni et ses territoires. Dans une marche organisée ce dimanche 28 mars, les jeunes dudit mouvement appellent également à la désobéissance civique jusqu’au retour de la paix.
Ils étaient nombreux sur les rues de la ville de Béni dans la province du nord Kivu, les jeunes de la LUCHA, accompagnés des pancartes où on pouvait notamment lire « Assez des vos promesses agissez! felix; donne moi la paix et je paie la taxe; nous disons non à tout payement des taxes et impôts à Béni. »
Ils estiment par ailleurs que, après l’arrivée du président Félix Tshisekedi à la tête de la RDC égal avant son arrivée, car l’insécurité continue de faire rage et les massacres se poursuivent, et c’est malgré ses promesses d’éradiquer les tueries par un retour de la paix » nous tenons à exiger la matérialisation des nombreuses promesses du président Tshisekedi qui, en mi-mandant est toujours incapable d’instaurer la paix à Béni » a dit La Lucha sur sa page Facebook après sa manifestation et d’ajouter « Nous appelons aussi à une désobéissance jusqu’au retour de la paix »
Au moins cent vingt-trois (123) civils tués dans différentes attaques des rebelles ougandais des ADF dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri, en l’espace de trois semaines. Ce chiffre provient du Centre d’Etudes pour la Promotion de la Paix et des Droits de l’homme (CEPADHO) dans un communiqué rendu public mercredi 24 mars à Beni.
D’ailleurs dans une récentes attaques une dizaine de maisons ont été incendiées dans la nuit de vendredi à samedi 27 mars lors d’une incursion dans les localités de Muziranduru et Kafeza, à Beni (Nord-Kiu). La société civile qui donne ce bilan provisoire attribue cette attaque aux rebelles ougandais des ADF. Plusieurs personnes ont été enlevées et des biens ont été pillés.
Les villageois de Katuunda, dans le groupement Ufamandu 1er, au sud du territoire de Masisi (Nord-Kivu), abandonnent leurs habitations depuis mercredi 24 mars. Selon des sources sur place de radio okapi, cette situation est consécutive à l’arrivée, dans ce village, d’une coalition des groupes armés. Les habitants, redoutant une résurgence de la violence, ont préféré se déplacer, les uns dans la brousse, les autres vers le chef-lieu du groupement.
Face à l’incapacité de l’autorité de l’Etat à s’imposer pour la paix, la population ne sait plus à qui se confier, c’est donc un véritable vertige pour le peuple qui ne cesse d’appeler le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi à la matérialisation de ses promesses électorale.