Lubumbashi: l’armée annonce avoir arrêté plus de 80 miliciens Bakata-Katanga
Plus de 80 miliciens Bakakata-Katanga ont étés arrêtés dans deux communes de Lubumbashi. C’est ce qu’annoncent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). D’après le chef du service d’information et de la communication FARDC, c’est au total, 82 miliciens Bakata-Katanga qui ont été arrêtés.
Ces miliciens sont constitués en deux groupes, selon le major Dieudonné Ngoy, chef du service d’information et de la communication de la 22ème région militaire qui les a présentés à la presse le jeudi 22 Avril.
Le premier est groupe est composé de 47 miliciens arrêtés le 18 avril 2021 dans une église de la place alors que le second regorge 35 personnes arrêtées au quartier Kamasaka dans la commune Annexe.
Le major Dieudonné Ngoy affirme que ce deuxième groupe voulait attaquer la ville de Lubumbashi dans la nuit du 21 au 22 avril.
« En collaboration avec la population, les services de sécurité ont mis la main sur ce groupe, 47 personnes arrêtées dans une église de la place dans la commune de la Rwashi en pleine pratique du fétichisme en préparation d’une attaque sur la ville de Lubumbashi avec à la tête du groupe Baudouin Mwila, chef coutumier dans la province du Haut-Lomami à Bukama. Ce Baudouin a été récemment nommé Chef d’état-major de la soit disant armée Katangaise par le chef Maï-Maï Gédéon Kyungu Mutanga. La nuit du 21 au 22 avril 2021, les services de sécurité ont encore mis la main sur un autre groupe, 35 personnes arrêtées au quartier Kamasaka dans la commune Annexe. À la tête, Ndayi Mbayo, féticheur, il est originaire de Haut-Lomami à Kaniama Kasese. Ces gens ont été trouvés nus en pleine incantation enfin d’acquérir leur soit disant invulnérabilité de Maï-Maï dans le but d’attaquer la ville encore une fois », a-t-il déclaré à la presse locale
Selon la 22 éme région militaire, ces miliciens appartiennent à Kyungu Mutanga alias Gédéon. Ils sont conduits par un chef coutumier en provenance de Bukama dans la province du Haut-Lomami. Ce dernier, après le raté de l’attaque simultanée du 14 février 2021 au camp Kimbembe et au dépôt d’armement, il a été nommé chef d’état-major de l’armée katangaise, à en croire le porte-parole des FARDC, qui a même brandi son acte de nomination signé par Kyungu Mutanga Gédéon.