RDC: Moise Katumbi répond sur le projet de loi sur la nationalité
En marge du lancement officiel des activités du parti Ensemble pour la République , Moïse Katumbi repond aux questions d’actualités.
Q: Le projet de loi sur la nationalité de Noel Tshani occupe une bonne place dans toutes les plateformes et réseaux sociaux. ‘’Ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et mère Congolais. Vous sentez vous visé par ce projet de loi ?
Moise : Nous ne devons pas faire marche en arrière dans le pays. Nous voulons un pays stable. Le plus important est qu’il faut qu’on respecte la constitution du pays . Comme je l’ai dit dans mon discours, s’il y a de l’injustice, nous allons dénoncer, nous allons nous défendre. Ce qui est important aujourd’hui pour ce pays, c’est l’unité et non la division. Et cette division ou mieux distraction, nous ne pouvons jamais l’accepter.
Vous êtes membres de l’ Union pour la nation. Lors de son passage à Lubumbashi et à Kolwezi, Felix Tshisekedi a laissé entendre ses intentions de se présenter pour un second mandat. Serez vous candidat président de la République en 2023
Moise : Je suis en train de lancer mon parti politique. Parlons du présent et les élections c’est en 2023. Si nous avons adhéré à l’Union pour la nation et nous avons accepté de proposer nos membres au gouvernement , c’est parce que nous voulons sauver la population Congolaise. Nous ne devons pas voir 2023. Le plus important c’est comment répondre aux besoins de la population…. la catastrophe à Goma, la paix à l’Est du Congo, l’Etat de siège ….. Voir qu’est ce que nous pouvons faire ensemble pour que le Congo aille de l’avant. Je n’aime pas le discours …. Oh nous sommes un pays riches !!!!! Non, nous sommes très pauvres. Alors que devrons nous faire ensemble pour redonner à la population l’envie d’être Congolais, voilà ce qui doit être au centre des débats.
Donc le moment viendra pour déclarer ou non votre candidature à la magistrature suprême
Moise : Aujourd’hui, c’est l’implantation de notre parti, ce n’est pas encore le moment des élections. 2023 est encore loin, faisons ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour le pays pour que nous puissions aussi être respectés, que nous ne soyons pas toujours quémandeurs. Donc pour moi, parler des élections aujourd’hui, c’est la distraction. Aujourd’hui, nous devons tout faire pour relever notre pays.