Lubumbashi : Unyanga ou l’encadrement des jeunes des milieux défavorisés
Unyanga (qui signifie en langue Minungu, l’art de chasser) est un centre culturel pour jeunes créé par Cécile Pemba une femme artiste de Lubumbashi. Celui-ci a une particularité car il a été développé dans un de quartier défavorisé de la ville de Lubumbashi à savoir Kilobelobe .il a pour objectif la prise en charge des jeunes à travers le divertissement, l’éducation, le formation, l’information, la culture pour le développement individuel et de la communauté.
Le centre culturel UNYANGA est un espace d’encadrement de jeunes dans plusieurs domaine artistique, dont le théâtre, le conte, la percussion, l’acrobatie et bientôt la lecture.
Pour Cécile Pemba, la création d’un centre culturel dans un milieu périphérique est de dénicher, valoriser et promouvoir les talents de jeunes de ce coin oublié en matière de l’art. Un milieu qui fait face à plusieurs problèmes sociaux tels que, le non scolarisation des enfants, le mariage précoce, la drogue, le manque d’eau potable et l’électricité.
Crée il y a plus de 14 ans par Cécile PEMBE, le centre UNYANGA a déjà organisé 17 éditions du festival appelé UNYANGA, dans le but de donner aux jeunes un espace d’expression et de divertissement en mettant en exergue les talents en vue de les promouvoir. La toute dernière édition a eu lieu au mois de juin dernier, avec la participation de plusieurs troupe venue de Likasi, Kolwezi, le centre Wallonie Bruxelles et ceux du centre Bakandja de Lubumbashi.
Il faut dire que malgré des multiples centres dans la ville, l’Etat congolais n’aide pas le développement de l’art. Le centre culturel UNYANGA fonctionne avec le moyen de bord en prenant en charge la scolarisation de jeunes qui évoluent au sein du centre.
Cécile PEMBE est, et reste actrice, metteur en scène et professionnelle. Mais pour le moment, elle se focalise beaucoup plus dans l’encadrement de jeunes, la mise en scène et l’organisation de conte.
Il faut retenir que Cécile a mise en place un projet de construction d’un espace de la lecture dont le cout est de 9000 dollars. Pour y parvenir, PEMBE pense faire un plaidoyer auprès des gouvernants pour leur faire comprendre qu’il y a un trésor caché dans l’art, il faut appuyer les artistes pour le développement du pays.