Lubumbashi : le Covid 19 a également affecté le panier de la ménagère
La pandémie de la COVID-19 n’a pas seulement toucher et tuer les populations physiquement, mais elle est la cause de la déstabilisation de l’économie au niveau national et international. Les périodes de confinement ayant durée plus de six mois et occasionnant l’arrêt de la production dans plusieurs pays sur la planète. Cette situation a malheureusement impacter négativement le panier de la ménagère.
Depuis 2020 le prix des denrées de première nécessité ne fait que monté. La situation qui s’observe ces dernières semaines continue à alarmer les économistes. À Lubumbashi par exemple, un sac du riz est passé de 190 000 Fc à 210 000 Fc, un bidon d’huile végétal qui couté 74.000 il y a une semaine, revient à 78 000FC, et un sac du sucre qui se négocié à 84.000, coute à ces jours 88 000 FC. » La reprise économique généralisée presque dans tous les pays du monde après les confinements, a fait qu’il y a eu une demande assez élevée en produit énergétique, tel que les gaz naturels, le charbon, le pétrole qui fait la différence entre 2020, ces prix-là entraine les effets sur tous les produits finis. » explique Florent Musha économiste et coordonnateur du collectif des économistes du Congo
« La RDC a une économie trop dépendante, elle n’a pas suffisamment des circuits économiques des productions locales qui font que le pays puisse avoir des coussins d’amortissement lorsqu’il y a des mouvements internationaux comme celui de la covid qui entraine une augmentation des facteurs permettant de compenser à la production locale. Or la production locale est insignifiante, pour couvrir ce mouvement international pour lequel on dit « nous dépendons de la Zambie, il faut anticiper », ajoute Florent. Musha. Il continue pour dire :« Nous n’avons pas des cousins néanmoins au niveau du pétrole, le gouvernement congolais a essayé de mettre les produit sous format de changement de prix à la négociation » c’est-à-dire il y a des structures assez souples, qui permet à ce que, s’il y a changement, il faut qu’il y ait négociation, et à chaque fois, le gouvernement concède l’augmentation ou à la stabilité de prix moyennant de fiscalisation. »
Florent Musha préconise quelques solutions, c’est notamment rendre la monnaie forte, que le gouvernement fournisse des efforts par des mécanismes de contrôle du taux d’échange en recourant aux réserves d’échange, . En injectant un volume de devises permettant à ce qu’on puisse retrouver l’équilibre sur le marché et u taux d’échange stable. Ceci va éponger les effets de l’augmentation du prix venant de l’extérieur dû au facteur non contrôlable au niveau international
Il faut noter que d’après les prévisions, cette situation ira jusqu’en premier trimestre 2022 et elle pourra se stabiliser autour du deuxième trimestre 2022 s’il n’y a pas d’autre vague de confinement de COVID-19.