Lubumbashi : rareté des pluies conséquence du réchauffement climatique
Le réchauffement climatique est réel à Lubumbashi. Il se vit une situation de micro climat. A cette période du mois de décembre, il devait y avoir des fortes pluies, mais il n’y a presque pas des précipitations en abondance et il fait énormément chaud. Face à cette situation, Jonathan Muledi professeur à la faculté d’agronomie, déplore le fait que les politiques congolais ne prêtent pas oreille attentif aux prédictions des scientifiques.
« Ce qui se passe aujourd’hui dans la ville cuprifère sur la perturbation climatique a été prédit par des scientifique . »A dit le professeur . Il explique , que les scientifiques avaient donné plus d’informations, mais les politiques n’avaient tenus compte des avertissement . Jonathan Muledi insiste sur le fait qu’en RDC , les scientifiques ne sont pas écoutés. « Mais c’est quand il y a les conséquences, qu’on fait appel à eux ». explique t-il encore. « Or le scientifique sait ce qu’il faut faire 10 ou 15 ans en avance, par ce qu’il a des méthodes des recherches permettant de faire des simulations pour comprendre ce qui doit être fait aujourd’hui et projeté dans l’avenir ».
Parlant des causes du micro perturbation vécu à Lubumbashi, le professeur Jonathan Muledi a indiqué que, l’homme lui-même constitue la cause principale de cette situation. Les massifs naturels jouent un rôle très important dans la régulation du climat, mais lorsqu’on coupe la foret naturelle, automatiquement on dérange le système de régulation du climat.
Devant cette situation, Jonathan Muledi propose comme solution ultime le reboisement avec les plantes locales sans rejeter les arbres exotiques. Il ajouté aussi l’adaptation naturelle au changement climatique.
Par rapport à l’agriculture, les semences résilientes doivent être mises en contribution pour continuer à produire un meilleur rendement. Les agriculteurs doivent s’intéressés également aux semences à cycle long en faisant un mélange des semences à cycle court pour pouvoir être capable des produire en toutes sécurité.
Le professeur Jonathan recommande les cultivateurs à développer l’agriculture à contre saison. Une bonne gestion des eaux de surface et celle de pluie s’avère nécessaire