Lubumbashi: la police réprime la marche exigeant la libération de Ngoie Mulunda

Lubumbashi: la police réprime la marche exigeant la libération de Ngoie Mulunda

Prévue ce mardi matin pour demander la liberté du pasteur Ngoie Mulunda détenu à la prison de Kasapa il y a une année, la marche a été réprimée par la police à coup de gaz lacrymogène. On compte des blessés parmi les manifestants; qui selon les organisateurs étaient estimés à deux mille.

Cette marche a été autorisée par la Mairie de Lubumbashi il y a trois jours. Organisée par AFBC, l’ alliance pour le bien être des congolais se dit surpris de voir un autre  document de la Mairie interdisant cette même marche circulé sur le réseau sociaux la veille de ce mardi.

Présent au niveau du squaire Forest lieu prévu pour le début de la marche, Guylain Robert Lubaba,  a signifié aux organisateurs que cette marche était annulé pour des raisons sécuritaire.

Les organisateurs parmi lesquels se trouvaient des députés nationaux membres du FCC, des ministres honoraires ne s’étant pas mis d’accord avec le maire, c’est le ministre provincial de l’intérieur qui est arrivé sur place pour faire comprendre aux les organisateurs les raisons de l’annulation de cette marche, sans qu’aucun  aucun compromis n’est soit  trouvé.

Bien que dispersé, deux députés nationaux ont pu arrivé au gouvernorat de province où il n’ont pas été reçu

Les organisateurs envisagent de tenir un point de presse dans les heures qui suivent.

Daniel Ngoie Mulunda ancien président de la Ceni, par ailleurs proche de Joseph Kabila, a été condamné à trois ans de prison ferme pour incitation à la haine tribale. Le verdict avait  été rendu le mardi 26 janvier 2021, tard dans la soirée, en l’absence des avocats de l’accusé. Dans ce verdict, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), avait écopé de trois ans de prison ferme et avait été condamné au paiement d’une amende de 500 000 franc congolais pour « incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».