Lubumbashi : la CNDH dénonce les violations des droits de l’homme dans la répression de la marche

Lubumbashi : la CNDH dénonce les violations des droits de l’homme dans la répression de la marche

Des déclarations sur la répression de la marche pour la libération du pasteur Ngoie mulunda continuent de s’accumuler sur la table de notre rédaction. C’est le cas de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qui exige dans un communiqué de presse de ce 22 janvier 2022 à l’assemblée provinciale du haut Katanga, d’interpeller le ministre provincial de l’intérieur et le maire de la ville de Lubumbashi présent à la manifestation pour fournir des explications sur le fondement de cette violence flagrante et l’annulation de la marche.

S’appuyant dans le même communiqué de presse sur l’article 26 et 60 de la constitution de la RDC et la déclaration universelle des droits de l’homme en son article 20. La CNDH dénonce l’intervention musclée des agents de l’ordre qui ont violé de manière flagrante le manifeste des droits de l’homme en rapport avec l’exercice de la liberté de manifestation publique garantie par les lois.

En outre, Elle condamne également  les moyens disproportionnés par la police vis à vis des manifestants qui réclament la libération du pasteur Ngoie Mulunda prisonnier « d’opinion » à la prison de kasapa depuis une année, en Violation des droits de l’homme.

 » Celui-ci montre que cette violence à causé des dégâts importants. Plusieurs personnes parmis lesquelles les honorables députés nationaux étaient victime du traitement inhumain, cruel et dégradant » a indiqué le communiqué de CNDH.

Par ailleurs, la commission nationale des droits de l’homme invite les manifestants victimes a saisir les instances compétentes pour obtenir justice et réparation  et de s’identifier à la CNDH pour faciliter la gestion du dossier.

Se réservant de l’auto saisir du dossier, la CNDH, demande à l’auditorat supérieur militaire de l’ex-katanga, d’ouvrir une enquête afin d’identifier les auteurs matériels et intellectuels ainsi que leurs complices selon le rang devant le tribunal militaire, la cour militaire et/où la haute cour militaire.