RDC: trois ans d’alternance , Espoir et désespoir
Ce 24 janvier 2019 , jour gravé dans les annales de la RDC. Ce jour symbolise une nouvelle ère marquée par une nouvelle dynamique, à savoir la première alternance pacifique et démocratique dans ce pays. Des nombreux congolais étaient remplis d’espoir. Une espérance dans le changement sociale de la population. Trois anas après , certains Congolais ont vite déchanté . Le pays semble faire du sur place pour une certaine opinion.
Il y a trois ans , les Congolais étaient tous remplit d’espoir , l’espoir du renouveau. L’opinion espérait en une rupture totale . En arrivant au pouvoir, ce 24 novembre 2019 Felix Tshisekedi fils du Feu Etienne Tshisekedi,les avait suscité de l’enthousiasme , il incarnait le changement tant attendu . Mais la situation de la population ne s’améliore pas , le taux de chômage est en perpétuelle croissance , la pauvreté augmente la situation sécuritaire reste préoccupante.
Du positif à la clef
Si pour certains , les trois ans après l’alternasse politique , il y a eu des choses positives dont notamment ,la mise en place de la gratuité de l’enseignement primaire qui a permise à des milliers d’enfants de reprendre le chemin de l’école, la lutte contre la corruption qui a vu pour la première fois dans le pays des dignitaires et des grandes personnalités être épinglées par la justice. , le retour de la RDC sur la scène internationale avec des nombreuses visites et des multiples contacts du chef de l’État à l’étranger et la construction de certaines infrastructures routières surtout dans la capitale congolaise dont les plus grandes restent les sauts-de-moutons.
De l’espoir au désespoir
Si certains tirent du positif de trois ans de l’alternance , d’autres par contre sont au désespoir. Durant les trois ans de Felix Tshisekedi , il n’y a pas eu d’avancées significatives pense cette opinion . Si la gratuité est l’une des œuvres phare de ce trois ans ,il n’en demeure pas moins que les difficultés dans sa mise en place sont énormes, témoins la dernière grève des enseignants et les frais que continuent à payer certains parents comme frais de scolarité dans quelques écoles conventionnées catholiques et publiques.
Durant ces trois ans , Felix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, un cheval quelque peu boiteux pour une certaines opinions. Si le pays à briser le tabou avec la protection des défourneurs en col blanc, l’opinion a également vue les mêmes individus être relaxés. Ce qui a suscité un sentiment de déception dans le chef de la population.
Il faut dire que Felix Tshisekedi était aussi attendus sur d’autres questions d’importance capitale. C’est entre autre la restauration de l’autorité de l’état et la libération des prisonniers politiques et l’éradication des groupes armés. Si des nombreux prisonniers ont dû quitter leurs lieux d’incarcération et certains opposants revenir de l’exil, il n’en demeure pas moins que des nombreux autres regagnent les prisons , c’est le cas jean Daniel Ngoyi Mulunda.
Au chapitre de l’éradication des groupes armés , si ceux-ci ont diminué comparativement à l’année 2017, l’activisme de ces groupes, a par contre augmenté avec plusieurs incidents sécuritaires et des violations des droits de l’homme à la clef. Selon le BCNUDH qui note « 7.909 violations et atteintes aux droits de l’homme en République démocratique du Congo, ce qui représente une moyenne de 659 violations par mois. Ces chiffres sont en hausse de l’ordre de 21% par rapport à 2019. »
Le Chef de l’État a encore deux ans , pour améliorer si pas satisfaire les besoins des Congolais .