Lubumbashi: le procureur prés le TGI face aux justiciables
Près de 200 personnes venue de cinq communes de la ville de Lubumbashi à savoir Ruashi, Katuba, Kenya, Kampemba et Commune Annexe ont pris part active à l’action citoyenne dénommée « Face à Face des justiables – autorités judiciaires », qui entre dans le cadre de la campagne de mobilisation pour la lutte contre la corruption dans la chaine pénale.
Organisé par UCOFEM en partenariat avec justicia Asbl, LUCHA et FILIMBI avec l’appui financière de RCN justice te démocratie, cette campagne de mobilisation a pour objectif d’éveiller la conscience des justiables et susciter leurs engagements dans la lutte contre la corruption, a dit Denise Maheho Coordonnatrice provinciale de l’UCOFEM. « C’est une mobilisation par ce que les gens mobilisé aujourd’hui vont à leurs tours allés mobiliser les autres ».
L’UCOFEM s’attend à ce que les participants à cette campagne qui constituent l’échantillon de la population lushoise, puisse continués la lutte dans leurs milieux respectifs par ce qu’ils ont été formés lors des activités de club d’écoute organisé depuis 2018 sur la corruption. Et ils viennent de nous montrer séance tenante, les participants ont montrés qu’ils ont compris que la corruption a des méfaits collectif.
S’appuyant sur l’art 147 du Code pénal, Teddy Katumbo Lumbu procureur de la République près le tribunal de grande instance et invité à cette activité, défini les différentes pratiques de corruption et comment les combattre. « La corruption qui est devenu un fléau en RDC en générale et à Lubumbashi en particulier, elle doit être combattu à tous les niveaux. La plupart des gens croit que la corruption c’est seulement de la fonction publique, or, elle existe aussi dans le secteur privé. C’est pourquoi j’invite tout le monde, chacun dans son domaine d’activité à lutter contre la corruption. Je sais que c’est difficile, mais c’est possible, ensemble nous pouvons arrivés à une génération sans corruption ».
Parlant de la plainte Teddy Katumbo Lumbu a insisté que le dépôt de la plainte est gratuite. Si quelqu’un se retrouve devant un magistrat ou OPJI qui exige le frais de la plainte. Le procureur a demandé à la population de s’adresser à lui, pour qu’il s’en occuper.
Après l’intervention du procureur, plusieurs questions ont été posées par les participants, il s’agit des questions sur, entre autre, les relâchements des présumés violeurs, les jeunes des partis politiques qui font le travail de la police au niveau de sous- CIAT, et les yamakolo, carburant, unités, la liste n’est pas exhaustive.
Certains ont faits un plaidoyer auprès du procureur pour que ce dernier organise des visites aux seins de différents tribunaux et commissariat pour se rendre compte de ce qui s’y passe.
D’autres participants ont saisi de l’occasion pour exposer leurs problèmes en justices auprès du procureur. C’est pourquoi à la fin, celui-ci s’exprimer au micro de journaliste en disant, « cette séance était très bénéfique pour moi, du fait qu’il y a eu des gens qui ont des problèmes et qui cherche à me rencontrer, et aujourd’hui ceci a été l’occasion pour eux de me rencontrer et d’exprimer leurs doléances.
Il faut retenir que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Kuleta HAKI 2 de RCN justice et démocratie, exécuté par UOFEM.