Lubumbashi : dix journalistes outillés sur les DESC

Lubumbashi : dix journalistes outillés sur les DESC

10 journalistes de Lubumbashi formés sur les droits économiques sociaux culturels (DESC) en sigle. Organisée par l’Union Congolaise des Femmes des Medias(UCOFEM) en partenariat avec le bureau Wallonie Bruxelles de lubumbashi, cette formation a eu pour objectif d’outiller les journalistes sur les notions de base des  DESC en vue de leurs permettre de comprendre et d’utiliser correctement ces termes dans le traitement de contenu médiatique qui cadre avec le DESC a expliqué Denise Maheho coordonnatrice provinciale de l’UCOFEM.

Pendant trois jours soit du 14 au 16 mars 2022 les journalistes de différentes chaines de radios et télévisions, ceux de la presse écrite et en ligne ont été renforcés en capacité par maitre joseph kongolo coordonnateur provincial de la commission nationale au droit de l’homme et orateur du premier jour. Celui-ci a introduit son exposé par les généralités sur la notion des droits tout cours, les droits de l’homme et leurs catégories, et les trois obligations de l’Etat.

Entrant dans le vif de la matière du jour, joseph kongolo a défini les droits économiques sociaux culturels comme étant des droits de l’homme lié à la richesse, aux avantages sociaux et culturels qui visent le bien être, l’épanouissement et le développement  de la population en générale et des personnes en particulier.

Parlant de base légale des DSC, maitre joseph kongolo se référé aux articles 22 et 27  de la déclaration universel de droit de l’homme et aux articles 34 et 49 de la constitution.

De ce fait, le coordonnateur a donné les grandes familles des DSC à savoir, le droit au travail, à la sécurité, social, et le droit de la famille, pour ne citer que cela.

Pour sa part Godelieve Nyemba Directrice générale du Magazine la Guardia et intervenante au deuxième jour de la formation a démontré aux participants comment concevoir un sujet et traiter une question lié aux  DSC.

Pour passer de la théorie à la pratique, un travail pratique de descente sur terrain a été soumis aux participants par la facilitatrice.

A cet effet, un conseil de rédaction était organisé, chaque journaliste a proposé un sujet cadrant avec les DSC, après quoi, chacun a effectué une descente sur terrain pour récolter les éléments et le traitement. Ainsi, chaque participant a produit un reportage.

Le troisième jour était consacré à l’audition, la visualisation et la lecture des reportages. Des corrections et des observations ont été faites par Godelieve nyemba secrétaire provincial de l’ucofem et Denise Maheho modératrice de la formation.

La clôture de la formation était marquée par la remise des diplômes aux participants par Annie Kabeya chef de bureau Wallonie Bruxelles qui s’est réjoui en félicitant ucofem pour l’initiative. Elle a exhorté les journalistes participants à appliquer ces qu’ils ont appris dans le traitement quotidien des  informations lié aux DSC.

Il faut retenir qu’à la fin  de la formation, les participants se sont exprimés. « Avant, je ne savais pas détacher les DSC aux autres Droits. Mais avec cet atelier, je suis à mesure de les séparer et bien écrire mes papiers sur ce concept » a dit Pierrette Ilunga, Journaliste à la Radiotélévision Canal Lubumbashi (RTCL).
Joëlle Ali, journaliste camerawoman dans ce même média, s’est dit satisfaite d’avoir ajouté des nouvelles connaissances. Elle a promis de mettre en pratique les notions apprise afin de répondre aux attentes des organisatrices. Ces derniers s’attendent qu’à l’issue de cet atelier,  que les 10 participants aillent intégrés et appliqués les principes des DSC dans les contenus médiatique, quand ils abordent la question lié aux DSC.