Lubumbashi: Felix Tshisekedi invite les communautés à vivre ensemble

Lubumbashi: Felix Tshisekedi invite les communautés à vivre ensemble

Felix Tshisekedi a présidé ce samedi 30 avril à Lubumbashi la cérémonie de clôture de la table ronde. Celle-ci portait  sur la réconciliation intercommunautaire. Les travaux ont porté essentiellement sur le Vivre ensemble entre les communautés des régions du Kasaï et du Katanga. C’était aussi l’occasion de réfléchir sur les causes et conséquences de ce flux des populations. Les participants recommandent au gouvernement la relance de l’économie dans cette région afin de le rendre plus attractif.

Des centaines des personnes ont pris part à la clôture de la table ronde interrégionale. Ministres, gouverneurs de province, membres des assemblées provinciales, chefs coutumiers du Kasaï et du Katanga sont venu écouter Felix Tshisekedi. Le président s’est voulu conciliant: « J’invite chacun de nous au respect de son prochain, des Us et coutume et par-dessus tout, au strict respect des lois de la république, à la non perturbation de l’ordre public et au respect des mesures visant à promouvoir la sécurité , voire la sécurité routière. »
Il a rappelé que depuis un certain temps, il s’observe dans le pays un recours au discours incitant aux replis communautaires. D’un ton plus ferme, Felix Tshisekedi a interpellé différents leaders.
‘’ J’entend attirer l’attention des leaders politiques , des responsables religieux et autres forces vives de la nation sur le rôle leur dévolu dans la construction de cette unité souvent sapée par les ambitions des uns et des autres. Puissent nos langues devenir des véritables vecteurs d’unité et non l’installation des barrières hostiles.
Un message entendu des deux coté. Les représentants des jeunes Katangais et kasaiens ont pris l’engagement d’œuvrer pour la paix et le respect mutuel. Toutefois, le président de la République n’a annoncé aucune mesure d’urgence sur la relance de l’économie. Et pourtant , les participants à la table ronde ont tous pensé que c’était la solution idéale.