TENAFEP 2020-2021:Tony Mwaba auditionné à l’Assemblée Nationale
Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba a été invité ce lundi 09 mai 2022 à l’Assemblée Nationale. Il devait s’expliquer sur le blocage de la paie des prestataires du Test National de Fin d’Études Primaires, TENAFEP pour l’année 2020-2021. Il était ainsi devant Commissions permanentes Socioculturelle et Ecofin.
En effet, le 2 septembre 2021, le ministre des Finances ordonne l’annulation de paiement de 16 millions USD. Et pour cause, un bras de fer entre le Ministère de l’EPSP et l’inspection Général des finances. Pour le ministère de l’EPSP , pas nécessaire de bancariser cette prime. Car elle est ponctuelle. Quant à l’IGF, lui exige la liste des prestataires et souhaite que la paie s’effectue via une banque. Et depuis, la paie de ces prestataires est bloquée. Et pourtant ces frais avaient été disponibilisés depuis le 6 aout 2021.
Ces fonds sont destinés à la paie des intervenants du TENAFEP
C’est ainsi que pour trouver la solution Tony Mwaba a été entendu . « J’ai été invité pour éclairer leur lanterne sur le non paiement des intervenants du TENAFEP édition 2020 et 2021 ». Et, d’expliquer. »Je viens de présenter la situation, les listes des intervenants non encore payés jusqu’à ce jour . Il appartient maintenant à tous ceux qui interviennent dans la chaîne des dépenses de venir aussi expliquer pourquoi ces fonds n’ont pas été payés. Et où sont -ils partis ces fonds destinés à la paie des intervenants du TENAFEP Édition 2020, Édition 2021. Pour que ces intervenants soient payés .
Et que l’opinion nationale retienne également une fois pour toutes où est passé cette somme destinée à la paie. Pour qu’elle soit clarifiée en définitive ».
Ainsi, a-t-il poursuivi, il était du devoir de l’Assemblée Nationale d’inviter les intervenants dans la chaîne des dépenses pour connaître pourquoi ces fonds sont-ils bloqués et où est-ce qu’ils se trouvent à ce jour.
Il faut noter que cette question avait défrayé la chronique. Il est peut-être temps que la chronique s’achève. Et que les prestataires rentre dans leurs droits.