TANGANYIKA : la société civile déplore les tueries à Moba
L’insécurité persiste à Moba précisément dans la chefferie de Kansabala groupements kasokota, mwindi et kayobwe. Tout d’abord, il faut dire que c’est depuis 23 février jusqu’à ce jour que ce territoire enregistre des tueries des populations par des inciviques non autrement identifiés.
Ces actes barbares enregistrent un bilan lourd. Au moins 26 personnes sauvagement assassinées. Parmi ces victimes, on compte 13 hommes et 13 femmes dont deux enfants. Tabu Pesa Léon, coordonnateur de la société civile du territoire de Moba confirme ce chiffre. Pour lui, difficile d’identifier les auteurs. » C’est souvent la nuit que ces actes se posent. Pendant la journée, les meurtriers ne se font pas voir. Et , ce sont parfois les membres des familles qui s’entre-tue. »
Mode opératoire
Après le massacre du chef du village shebele et une femme du même village en date du 12 et 13 mai dernier. La société civile a rapporté un autre homme tué dans la nuit du jeudi à ce vendredi 20 mai 2022 au niveau de mutambala. Toutes ces victimes succombent aux coups des machettes des inconnus. À en croire la presse locale, l’on déplore dans cette partie du Nord-ouest du territoire de Moba, la présence des mouvements milices d’autodéfenses. Ces derniers sont autrement appelés éléments qui menacent la vie des paisibles habitants.
Les causes sont multiples
Il faut signaler que ces massacres sont généralement dus à plusieurs facteurs. On peut citer, la sorcellerie, le règlement de compte, le pouvoir coutumier, les conflits des champs et même familiaux.
Sur place, la société civile procède à la sensibilisation des membres des communautés concernées. « Non seulement nous sensibilisons, mais aussi nous passons à la radio ainsi que dans des associations afin que les auteurs cessent de tuer les gens. Surtout comme nous sommes pendant cette période de récolte. » Déclare Léon Tabu.
Pour sa part, le gouvernement provincial a déjà déployé les forces de l’ordre pour le maintien de la sécurité des citoyens. Entre temps, les inciviques continuent leurs salles besogne. La population souhaite que le gouvernement renforce les éléments de la police, voire les militaires dans les endroits ciblés.