Kolwezi-Kasumbalesa; les chauffeurs victimes des tracasseries

Kolwezi-Kasumbalesa; les chauffeurs victimes des tracasseries

Au total, 19 organisations de la société civile dénoncent les tracasseries dont sont victimes les chauffeurs sur le tronçon Kolwezi, Lubumbashi et Kasumbalesa.Ils dénoncent  surtout   les embouteillages entretenus, la création des postes de contrôle illégaux et  les vols  Ces mêmes organisations déplorent également les tarifs exorbitants  pratiqués dans les six postes de péage routier. Ceux-ci sont situés  sur le 400 km du tronçon Kolwezi- Lubumbashi– kasumbalesa. Ainsi, ces ONG recommandent au ministre de finance  de prendre des mesures. Ceci dans le but de sanctionner tous les responsables des services douaniers impliqué dans cette tracasserie entretenue.

Dans le communiqué de presse n°001/LSHI/05/2022, rendu public le mardi 31 mai, au cours d’une conférence de presse, les ONG renseignent les agents multiplient des astuces pour soutirer de l’argent. La lenteur dans la délivrance de documents aux transporteurs en est un . Ce qui explique  pourquoi une longue file d’attente de camions. Et c’est davantage sur le tronçon Kasumbalesa _Lubumbashi.

Selon le communiqué, les douaniers encouragent cette situation. Ainsi , une mafia s’organise et favorise  les arrangements illégaux.  Ainsi les transporteurs paient de pots- des- vins. Ceux-ci constituent une motivation pour accélérer le traitement des dossiers.

Les résultats des enquêtes effectuées par les ONG sur les bouchons observer sur la route kasumbalesa démontré que ces embouteillages entraînent des retards inopportuns pour la livraison des marchandises importées que doivent effectuer les chauffeurs.

A lire aussi :Lubumbashi: trois éléments de la pcr radiés de la police pour tracasserie

Taxes exorbitantes et paiements illégaux

Concernant le tronçon Kolwezi- Lubumbashi-kasumbalesa, le même communiqué indique, que les poids-lourds déboursent 500, soit 1000 dollars américains en aller-retour. De plus, ils doivent effectuer d’autres paiements illégaux. Les ONG rappellent que cette situation ternie l’image du pays.  Ainsi, elles exigent  la renégociation de ce contrat de concession entre le gouvernement congolais et l’entrée SOPECO SGP.  Ensuite, elles demandent au ministre des Finances de revoir à la baise les barèmes par péage. Cette révision doit tenir  compte de la moyenne dans la sous-région de l’Afrique Australe. Afin d’assurer la fluidité et la rentabilité dans ce secteur.

Les ONG proposent l’informatisation de tous les services de péage au pays. Prioritairement dans le haut Katanga et le Lualaba. Ce faisant,  le détournement et l’enrichissement illicite des certains agents de l’État  va diminuer

Par ailleurs, les ONG demandent aux ministres des infrastructures d’initier une commission d’enquête pour clarifier cette situation et apporter une solution idoine pour les transporteurs victimes du retard entretenus par des services de l’État qui se sont établis irrégulièrement le long de la route nationale.

Il faut retenir que les organisations de la société civile ont soulignée que malgré l’abondance du trafic, les retombées économiques ne sont pas visibles dans la nouvelle ville front de kasumbalesa.