Tanganyika: le pont Kabinda à Kongolo est très délabré

Tanganyika: le pont Kabinda à Kongolo est très délabré

Le pont Kabinda à Kongolo dans la province de Tanganyika est en état de délabrement très avancé. Ce pont, jeté sur la rivière portant le même nom, s’est affaissé du côté droit. Il relie le centre-ville de Kongolo et le quartier Kikotokoto situé à plus deux kilomètres . Seules les motos arrivent à traverser, mais les camions chargés d’un grand tonnage ne peuvent plus passer. Cette situation impacte directement la vie de la population.

La détérioration de ce pont date d’il y a 10 ans, explique Jean Gaspard, habitant de Kongolo et enseignant à l’institut Lumanisha.. Au tout début de la dégradation du pont, les soldats Béninois  de la force Onusienne présents à Kongolo avaient  placé  quelques piliers sur cet ouvrage.  À ces jours, il reste un seul pilier qui soutient le pont, explique-t-il encore.

Malgré le danger, la population n’a pas d’autre choix que d’emprunter ce passage, explique jean Gaspard Kishila Wa Ngoie. » Le pont est en état de vétusté. Nous passons seulement là-bas, à pied ou par motos. Mais les conducteurs des véhicules contournent du côté du bloc Kizito à cinq cents mètres du pont Kabinda« .

La société civile a mené des plaidoyers, mais aucune solution n’est trouvée jusque-là. Et pourtant, les autorités du territoire de  Kongolo  sont au courant de cette situation, indique Jean Gaspard. Selon celui-ci, la réhabilitation ce pont relève du pouvoir central. « Les autorités sont au courant de cet état des choses, comme c’est un pont jeté sur la route nationale (route qui relie Kongolo à  Kalemie jusqu’à lubaro), cela relève du pouvoir public de s’investir. Les autorités  de la province du Tanganyika n’ont pas de moyens pour réhabiliter cet ouvrage« .

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La détérioration du pont Kabinda impacte la vie de population

La destruction de ce pont a un impact négatif sur la vie surtout économique de la population. Car, il relie le centre-ville à plusieurs villages qui  ravitaillent Kongolo en aliments.  » C’est le cas des arachides, du manioc,  du maïs et autres produits des champs. « Il est impérieux que les autorités songent à ce pont, parce que s’il s’écroule, ça sera difficile de relier les deux cotés », assure cet habitant.

Signalons par ailleurs que l’état d’un autre pont plus important suscite aussi des inquiétudes. C’est e le pont Lualaba jeté sur le fleuve Congo. Réhabilité il y a de cela une année à Kongolo, il  ne tardera pas à s’affaisser. Car, lors des travaux de réhabilitation, il, y a été placé des planches en bois, au lieu du béton.