Haut Katanga: une deuxième vague des jeunes envoyés à Kaniama
320 jeunes et adultes ont été transférés dans les centres de rééducation et de formation. 200 enfants en dessous de 18 ans seront désormais au centre de rééducation de Lukuni. Tandis que 120 adultes âgés de 18 à 35 ans ont pris leur avion vers Mbuji Mayi puis Kaniama Kasese. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’opération lancée la 7 mai dernier dans la province. Celle-ci , dans le but de sécuriser la Province du Haut Katanga. Ainsi des jeunes délinquants sont envoyés ,les uns pour la formation et les autres pour la rééducation.
En effet, il s’agit de la deuxième vague dans la province. Ces jeunes ont été appréhendés à Lubumbashi , Likasi et Kasumbalesa. Selon la police , ils étaient à la base de l’insécurité dans la province. Ainsi, ils seront rééduqués. Mais aussi ils seront réinsérés dans la société comme des citoyens utiles. C’est d’ailleurs le souhait du vice-gouverneur Jean-claude Kanfwa . « Enfin que vous puissiez les rendre très indispensables à notre société congolaise. A-t-il dit s’adressant au Général Kasongo Kabwik , commandant du Service Nationale.
Pour le commandant du Service National , la criminalité prend de l’ampleur dans les villes . Et malheureusement , certains jeunes comme ceux-ci , sont auteurs. » Nous continuerons avec ces opérations pour éradiquer ce phénomène qui prenait de l’ampleur dans les grandes villes de la RDC. Les jeunes gens s’adonnaient à la criminalité et à la violence et au point qu’ils mettaient en mal l’autorité de l’État », a-t-il expliqué.
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La formation est de qualité
Devant les parents en pleurs, le Général KabwiK rassure « Nous les rassurons que l’État a pris toutes les dispositions et les bonnes pour que ces enfants soient bien encadrés. Ce sont les êtres humains. L’objectif est que ces enfants soient rééduqués et encadrés. C’est pour que demain ils deviennent utiles à la société . Ils vont vivre dans les conditions acceptables », dit-il rassurant.
Toutefois, le Commandant du Service national a fustigé le fait que certains parents connaissaient la criminalité leurs enfants . » Plusieurs de ces parents savaient que leurs enfants étaient des criminels et qu’ils vivaient dans la rue . Et il y a même certains parents qui poussaient leurs enfants à aller sur la rue et quémander », dit-il encore. Et de conclure : » il y a des parents qui sont complices ».
Il faut noter que la prochaine étape, c’est la province Mbandaka. Mais les traques se poursuivront dans la province du Lualaba également.