Lubumbashi : 320 jeunes en rupture familiale envoyés à Kaniama Kasese

Lubumbashi : 320 jeunes en rupture familiale envoyés à Kaniama Kasese

Ce dimanche 08 mai, 320 jeunes en rupture familiale partiront pour le service national. Ces jeunes écumaient les rues de la ville. Et, ils étaient à la base de l’insécurité dans la ville de Lubumbashi.

Ces jeunes , récupérés dans différents coins stratégiques, grâce à la collaboration entre le gouvernement provincial et le service national. Ceux-ci vont rejoindre le centre de formation de Kanyama Kasese .
Le samedi 7 mai, ces jeunes ont reçu leur équipement. Et regagneront sauf imprévus Kaniama Kasese ce dimanche 8 mai. À noter , que c’est une première vague que la province du Katanga va envoyer au service national pour nettoyer la ville et sécuriser la population.
Il faut dire qu’envoyer ces jeunes gens à Kaniama Kasese est une décision du conseil des ministres en province. Et , le 2 mai dernier, lors du point de presse sur la table ronde, jacques Kyabula avait rassuré sur la question. « La province du Haut Katanga s’est déjà mis d’accord avec le service national. Ainsi, les jeunes gens désœuvrés, auteurs de la tracasserie et de l’insécurité ,seront transférés dans un site agricole ». Avait déclaré  le gouverneur de province Jacques Kyabula.

Le service national n’est pas une prison

Il faut signaler qu’en août 2021, le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik,  commandant du service national rassurait sur ce qui se passe réellement à Kaniama Kasese. Pour lui, le service national n’est pas une prison, mais un lieu pour la rééducation et la formation. Ainsi, le service national propose différentes filières pour la réinsertion des jeunes. C’est, notamment, la maçonnerie, la charpenterie, ainsi que la menuiserie. En plus, certains seront affectés à l’agriculture. D’autres pourront apprendre d’autres métiers comme celui de chauffeur ou encore de  mécanicien.

Et ensuite, ils intègreront le service National pour devenir les bâtisseurs de la nation. Il faut également dire que le Haut katanga n’est pas la première province à  organiser le transfert de ces jeunes. D’autres provinces l’ont fait. Par exemple la ville province de Kinshasa, le Congo central, le Lualaba  ainsi que le Kasaï.