La société civile appelle au boycott des factures de la SNEL à Fungurume
La Société Civile de la cité de Fungurume dans la province de Lualaba appelle la population à boycotter le payement des factures de la SNEL à partir du mois de juillet prochain. Elle accuse la société nationale d’électricité d’extorquer la communauté par ses factures.
L’appelle a été initié dans un communiqué de presse lu et rendu public par les membres du cadre de concertation de la Société Civile samedi 18 juin à Fungurume. Selon la même source, la SNEL ne devait pas faire payer la population des factures allant jusqu’à 18 000 francs. Car le projet d’électrification a été soutenue par la dotation de 0,3 de la société TFM destinée à la communauté.
Juste après l’installation de 9 transformateurs et fils électriques. Les maisons sont actuellement connectées, mais la société civile déplore une facturation exorbitante. Cependant, les démarches au profit de la communauté ont été initiées depuis 2020. Malheureusement sans succès.
Appelle au boycott
L’initiative visait obtenir aussi la réduction de facture de 18 000 à 8 000. Mais la démarche n’a pas abouti. Par conséquent, la société civile appelle la communauté victime de surfacturation a séché les guichets de la SNEL.
» À la communauté de Fungurume tous azimuts de ne pas payer la facture d’achat SNEL. C’est à partir du mois de juillet 2022. De ne pas céder à la manipulation, mais plutôt de demeurer vigilante. Celles-ci seront lancées, car la SNEL ne fait absolument rien pour Fungurume à part empocher l’argent des factures » a précisé le cadre de Concertation.
Si la commune de Fungurume est au moins électrifiée, la réalité est aussi différente dans l’ensemble de la province de Lualaba. Par exemple, dans la ville de Kolwezi, la société peine à distribuer l’énergie. Cependant, plusieurs quartiers sont toujours dans le noir. Dans les quartiers où les poteaux sont visibles et symboles de la présence du courant électrique. Ici, le délestage est un autre problème face à un casse-tête de surfacturation que déplore la population.