Rareté de carburant, risque de perturbation de transport en commun
Le secteur de transport continue à connaître des perturbations en RDC en général et à Lubumbashi en particulier. Plusieurs stations-services restent fermés. Ceci non par manque des stocks, mais seulement sur ordre des responsables. Nous avons rencontré quelques pompistes. Ils se sont exprimés sous anonymat, en affirmant avoir reçu l’ordre de leur hiérarchie de ne pas vendre du carburant. Selon eux, cette unième perturbation serait causée par les pourparlers entre le gouvernement et les pétroliers qui n’ont pas abouti à une bonne conclusion.
Selon nos sources, les pétroliers demandent au gouvernement, soit de revoir à la hausse le prix du litre de carburant à la pompe, ou alors revoir les taxes à la baisse. Ceci pour leur permettre d’engranger des bénéfices. Quelques stations seulement ont ouvert ce lundi 04 juillet 2022. D’autres, par contre, ouvrent uniquement pour servir leurs abonnés. Ainsi, s’approvisionner en carburant est à nouveau difficile. Les chauffeurs contraints d’attendre des longues filles déplorent cette situation. Cette rareté de carburant peut occasionner des conséquences négatives, comme la hausse du prix de transport en commun. Pourtant, depuis un temps, la mairie de Lubumbashi, lutte pour revoir à la baisse le prix du transport en commun. Jusque-là, le litre d’essence à la pompe se vend entre 2845 et 3 000 francs tels que fixé, il y a peu, par le gouvernement pour la zone Sud. Chez les particuliers communément appelés Khadafi le litre se négocie à 3 500 francs congolais.
De l’origine de la hausse
Il faut dire que cette perturbation du prix dans le secteur des hydrocarbures est due à la hausse du prix du baril de pétrole. Il dépassait pour la première fois les 100 dollars. Et ce, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. En mars dernier, la moyenne du prix du baril était de 117,2 dollars. Tan disque, ce lundi 04 juillet, il revient à 112,80 dollars.
