La Division des Transports rejette les accusations des détournements
La Division des Transports et voies et communications a tenu à donner un autre éclairage sur le bras de fer qui oppose le Chef de Division Erick Nonga et 7 de ses collaborateurs. Dans un article publié le 27 juillet par notre Magazine et intitulé « Haut Katanga: bras de fer à la Division des transports », dans celui-ci des agents ayant requis l’anonymat dénonçaient le chef de Division des Transports et voies des communications. Ils l’accusent de mauvaises gestions. Ils l’accusent aussi de priver les fonctionnaires de cette Division de leur prime. À la division des Transports et voies des communications, une autre version des faits est donnée.
Les faits remontent effectivement depuis 2017. Selon la version des faits de la Division des Transports et voies des communications, des agents affectés à Mukambo s’illustrent dans les détournements des fonds. Le premier montant est de 9 000 000 de francs congolais, apprend-on. Ensuite, un autre montant de 7 000 000 est détourné. Ainsi, une action disciplinaire est prise contre eux. Selon cette même source, ils ne l’entendent pas de cette oreille. Ainsi commence ce sempiternel désaccord.
Un autre grief, la Division de Transports et voies des communications, affirme également que ces agents, en plus des détournements, émettaient des documents parallèles. Les services de sécurités sont saisis.
En 2019, ce groupe lance un mémo. Dans celui -ci, ils accusent le chef de Division de détournement de 62 000 $ et 53 millions de francs de rétrocession. À la Division des transports et voies des communications, l’on assure que la rétrocession n’a jamais atteint ce chiffre. Leur rétrocession varie entre 1 million 200 et 6 millions de francs congolais.
La justice s’en mêle.
La justice se saisit donc du dossier. Le chef de Division est entendu sur Pv. Au moment de ml confrontation, ils ne disposent d’aucune preuve. Le Parquet les enjoint à ne dénoncer que lorsqu’ils seront en possession des preuves. Cela ne les a pas arrêtés, ils ont continué leurs calomnies, explique-t-on à cette Division. Un de leur répondant au nom de Pichou Lenge est arrêté et transféré à la prison de la Kasapa. Garce aux interventions, notamment du cadre des concertations de la Société Civile, il est relâché.
Mais malgré cela, ils n’ont pas relâché la pression. Ils ont écrit successivement plusieurs aux différents ministres nationaux des Transports sur le même dossier. Ils ont par la suite saisi, l’IGF, saisi , la cellule antifraude de la présidence de la République et l’Assemblée Provinciale, Mais à chaque fois, ils sont incapables de fournir les preuves, affirme la Division des transports.
À ce service, l’on est formel. Le chef de division ne peut pas être concerné par ce détournement. Car, apprend-on, la gestion de l’argent revient au service de la comptabilité. Et les justifications sur l’utilisation de la rétrocession lui revient de droit.
Chacun touche sa prime
S’agissant du refus du chef de Division à verser la prime de la rétrocession, là encore, la Division des transports déclare que c’est faux. Sur un document lu par deux journalistes du Magazine la Guardia, et dont le montant de la rétrocession est de 5 253 $ , une liste des noms et signatures y est annexée. Et le montant de la prime varie entre 110 000 francs congolais et 70 000 francs. « Chacun a touché sa prime », l’on nous rassure. Aussi, le partage de cette prime se fait en commission. Le chef de Division, lui, approuve et fait des annotations pour rééquilibrer le partage.
L’affaire est pendante à la justice, ce groupe des travailleurs est poursuivi pour dénonciation calomnieuse et diffamation. Et en même temps, le dossier est en arbitrage au gouvernorat de la province pour concilier les deux parties.