La MONUSCO prend acte de l’expulsion de son porte-parole

La MONUSCO prend acte de l’expulsion de son porte-parole

C’était une exigence du gouvernement congolais après les propos du porte-parole de la MONUSCO jugés indélicats . Il avait expliqué que les M23 avaient un arsenal que n’avaient ni les FRDC ni la MONUSCO. Cette dernière a pris acte de l’expulsion de Mathias Gillmann du territoire national.

Après les troubles qui ont endeuillé des familles à l’Est de la République dans les affrontements entre les populations et les casques bleus. Il fallait que les têtes tombent. Pour le gouvernement congolais, le coupable des tensions actuelles entre la MONUSCO et la population est connu. « Les déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO

Dans une déclaration tenue lors de la conférence de presse des Nations unies du mercredi 13 juillet à Kinshasa. Le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann avait déclaré « L’incapacité des FARDC et des casques bleus de la Monusco aux fronts à faire face aux rebelles de M23. Selon lui, ce mouvement rebelle « Se comporte de plus en plus comme une armée conventionnelle. Et bénéficie d’équipements qui sont beaucoup plus sophistiqués que par le passé. »

C’est dans ce sens que Christophe Lutundula, le patron de la diplomatie congolaise, avait saisi, l’organisation onusienne en date du 28 juillet pour exiger l’expulsion de Mathias Gillmann.« Le gouvernement appréciera beaucoup que des dispositions soient prises pour que Mathias Gillmann quitte le territoire dans le plus bref délai […] la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO« . Avait signe le ministre.

La MONUSCO prend acte.

La MONUSCO a pris acte de la demande d’expulsion de son porte-parole, par contre. Elle regrettait que cela arrive. Selon cette information diffusée sur le compte Tweeter de l’organisation.  » Prends acte et regrette profondément la décision du gouvernement congolais de demander à un membre de son personnel de quitter le pays ».

Elle affirme par ailleurs s’engager tout de même à continuer de travailler aux côtés de la population.  Et  pense également continuer travailler aux côtés  autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.


C’est donc une réponse qui n’attende que des formalités administratives pour que Mathias quitte la RDC. Et cette réponse pourrait apaiser les esprits du côté congolais face à la recrudescence des frictions entre les deux partenaires. Aussitôt mise en service, le bus des prisonniers tombe en panne