RDC : Les petits partis politiques écartés de la course électorale
En République démocratique du Congo , la loi électorale de 2006 connait cette année une quatrième modification . Et parmi les innovations, joe sanduku analyste politique, évoque la question sur le seuil de recevabilité des partis politiques. Il est actuellement fixé à 60%. Ce qui pour lui, constitue une entrave à la démocratie.
Cette 4eme modification de la loi électorale prévoit des innovations telle que la question sur la représentativité de la femme , l’élection présidentielle à deux tours. Il y a également la suppression des suppléants membres des familles de l’élu, et de l’épineuse question sur la suppression ou non des assemblées provinciales. En outre , cette loi traite de l’élection des gouverneurs des provinces au suffrage direct.
Outre ces innovations apportées dans la nouvelle loi figure aussi la question sur la seuil de recevabilité des listes des candidats des partis politiques .Ainsi, la nouvelle loi électorale ne supprime pas le seuil. Par contre elle le ramène au prorata de 60% par rapport au siège à concourir. L’article 22 de la nouvelle loi stipule »Sont irrecevables, les listes du parti ou regroupement politique qui n’auront pas atteint 60 % des sièges en compétition. Cette disposition s’applique aux élections législatives, provinciales, municipales et locales directes. »
Une loi en faveur des certains partis politiques
Joe Sanduku, analyste politique estime que « Ramener le seuil de recevabilité à 60% pour chaque parti politique sur l’ensemble des sièges à concourir, est un désir à vouloir écarter certains petits partis politiques de la course électorale. » Il ajoute, « cela constitue une limite à la liberté cherchée dans notre marche vers la démocratie ». D’après lui, « il fallait accorer les mêmes chances à tous les partis politiques qui participent aux élections. Ils pourront eux mêmes se faire éliminer entant que compétiteur sur le chemin des élections. »
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De plus, Joe Sanduku pense que cette loi aménage les intérêts des uns au détriment des autres. D’où ce manque de consensus avec l’opposition lors de son vote au parlement.
Cet analyste politique prévient , « Cette situation crée un fâcheux antécédents par rapport à la fiabilité des élections à venir. Car , assure-t-il, la méfiance existe déjà avant meme l’organisation des élections dans moins de 18 mois .