Dossier 85 agents de NSML de l’Inspection du Travail nie avoir été saisi
Les 85 agents de l’entreprise New Solution Mining Logistique continuent leurs démarches. Ils revendiquent leurs arriérés de salaire de quatre mois et indemnité de sorti. Ces derniers ont affirmé à La Guardia avoir saisi également l’inspection du travail. Et c’est, depuis le début le 4 mai 2022. Et depuis lors, ils n’ont jamais eu de suite.
La lettre de saisine parvenue à la rédaction de La Guardia porte également l’accusé de réception de l’inspection du travail. Et pourtant, le chef de Division provinciale de l’inspection du travail Haut Katanga, Ezéchiel Pyana Ngwaya Tshivivia nie n’avoir été saisi dans ce dossier. « Dire qu’ils ont saisi l’inspection du travail, je ne pense pas. Car , la saisine se fait , soit par une plainte individuelle ou du travailleur qui réclame ses droits. « Dire qu’ils ont saisi l’inspection du travail, je ne pense pas. »
Le chef de division parle d’une procédure non-conforme. « Ils devraient nous saisir soit par le banc employeur soit par le banc travailleur. Mais jusque-là, l’institution n’a jamais traité le dossier de cette entreprise. » Il souligne un détail important dans ce dossier. « En passant nous lisons des copies, des documents ou nous sommes en copie. Ou on saisit les autorités et on ne fait même pas cas à nous ». Faux affirme la délégation syndicale. Car, notre lettre du 04 est une plainte en bonne et due forme. Mais nous n’avons jamais été convoqués par l’Inspection du travail ».
De la procédure
Quant à la procédure à suivre pour saisir l’inspection du travail. Ezéchiel Pyana Ngwaya Tshivivia explique. « Les négociations commencent en interne pour le cas du conflit collectif. Et quand il y a des négociations en interne et que les parties n’arrivent pas à s’entendre. L’une des parties saisit ainsi l’Inspection du Travail pour que nous puissions intervenir pour concilier les parties. Et ce n’est qu’à l’échec de cedi qu’un PV de désaccord total ou partiel devra être dressé. Il sera envoyé donc à la médiation du gouverneur. »
Et d’ajouter « Si l’inspection du travail est saisie dans un dossier, il y a toujours une suite à réserver. Or, leurs collègues, dont ils parlent dans leur lettre, nous avaient saisis et leur dossier a déjà évolué. Pourquoi on devrait traiter le dossier de TP Phoenix et non pas pour NSML ? Ils sont entrain de citer l’Inspection sans pour autant nous présenter le document. S’ils disent qu’ils nous ont saisis qu’ils le prouvent. S’ils nous avaient saisies, ils allaient attendre notre réponse avant d’aller saisir l’autorité provinciale. »
Il existe encore une voie de recours pour ces agents de saisir l’inspection du travail et recouvrer leurs droits. Ezéchiel Pyana Ngwaya Tshivivia en parle. « S’ils reconnaissent qu’ils ont encore des droits auprès de leurs employeurs. Ils n’ont qu’à nous saisir. Car, l’inspection, est une porte d’entrée et de sorti pour des litiges ou des conflits collectifs. En cette matière, la délégation syndicale et le banc devaient nous saisir. Si nous étions informés en temps réel, on devait intervenir. Ils peuvent avoir raison, mais la procédure n’a pas été respectée. » A-t-il conclu.
Toutefois, ce groupe des travailleurs a encore saisi l’Inspection du Travail, ce samedi 27 août.