PRECOP 27, l’oxygène congolais au centre de grands enjeux

PRECOP 27, l’oxygène congolais au centre de grands enjeux

*Du 5 au 7 septembre 2022 des experts du climat, des sommités scientifiques et politique de la RDC et du mondes, se réunissent a Yangambi a 100 kilomètres de la ville d’Isangi  ,territoire du mène nom ,dans la province de la Tshopo . Au centre de leurs discussions, l’oxygène  de la RDC dans la maitrise du  changement climatique. Le fait est que le bassin du fleuve Congo, est désormais le premier poumon du monde. Il détrône le Brésil et la forêt amazonienne. Fort de cette réalité, la RDC voudrait attirer le regard du monde vers lui. La RDC voudrait surtout capter les billets verts.

Pour Lukonde Kyenge qui a ouvert ses assises, estime que la RDC doit tirer profit de ses réserves carbones. Cet acquis devrait se traduire par une plus forte contribution des donateurs. L’argent ainsi acquis, devrait permettre à la RDC d’opérer des changements des changements socio-économiques, en phase avec la préservation de la nature. La RDC pourrait ainsi mettre en place une industrie peu émettrice des gaz à effet de serre.

Vaines promesses

La RDC et l’Afrique ,ont besoin de beaucoup d’argent  pour adapter leurs économies face aux changements climatiques. Le continent noir qui n’est responsable que de 3,6 pourcent des émissions des gaz à effet de serre, est celui qui subit le plus de contre coup. Des rivières ,des lacs se sont asséchés. Des troupeaux ont été décimées .La conséquence ,est l’aggravation de la pauvreté . En plus , des donateurs ,principalement occidentaux ,ont promis de mettre dans le panier  36 milliards de dollars américains  pour résoudre cette question. Mais c’est à peine 6 milliards qui ont été libérées jusqu’ ici. Le président Felix Tshisekedi a exprimé ce lundi 5 septembre la déception de l’Afrique était à l’occasion de la réunion de haut sommet sur l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques. Elle se tient à Rotterdam au pays bas.

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Justice pour la RDC

Ce n’est pas la première fois que le président congolais exprime la frustration de l’Afrique en général et de la RDC en particulier. Le 9 janvier 2020, s’adressant aux deux chambres du parlement congolais réunis en congrès, le chef de l’état avait eu un ton ferme envers la communauté internationale. Pour lui « au regard de l’énorme contribution de la RDC à la préservation de la planète, l’injustice doit cesser ».  Selon Felix Antoine Tshisekedi, « des mesures compensatoires doivent être adoptées pour les parties prenantes ».

En clair, le chef de l’état congolais, veut que les pollueurs passent à la caisse. La RDC qui contribue largement à l’épuration de l’atmosphère devrait bénéficier d’une contribution financière importante.  Ce qui n’est pas le cas pour le moment. Or estime le président congolais, « La plus grande menace qui pèse actuellement sur le monde est le changement climatique du a la pollution. »

RDC le plus grand perdant de l’histoire

Au cours de l’histoire récente, la RDC s’est révélée être l’un des grands pourvoyeurs des matières premières est le cas de l’ivoire, du caoutchouc, du cuivre, du cobalt, du germanium.  Mais la RDC n’en tire pas des gains substantiels. A l’époque coloniale, c’est la Belgique qui en engrangeait les profits. Feu le président Mobutu avait reproché aux belges d’avoir empoché les bénéfices de la vente de l’uranium de Shikolobwe. Selon l’ancien président congolais, les belges avait érigé un tout petit centre de recherche nucléaire à l’université de Kinshasa. C est tout ce que ce pays avait reçu, alors que l’uranium lui appartenait.

A l’heure actuelle monde entier compte sur la RDC pour réussir la transition énergétique dans le domaine de la construction automobile. À terme, cé pays de l’Afrique centrale, devrait fournir au monde du lithium, du coltan, du manganèse. Ces produits sont nécessaires à la fabrication des batteries électriques. La RDC essaie de tirer profit de cette manne, mais cela ne semble pas évident. Jusqu’ ici, le Congo ne compte que sur des investisseurs étrangers pour l’exploitation de ces matières stratégiques.  Malgré l’appel du chef de l’état, il n’est pas sûr que des congolais y mettent leurs capitaux.

Si le Congo semble ne parvient pas à capter suffisamment de capitaux des réservés en Carbonne, cela confirmera sa position de plus grand perdant du monde.

 

PAUL PIERRE K