Lubumbashi :les leaders politiques formés sur la loi électorale et l’inclusion

Lubumbashi :les leaders politiques formés sur la loi électorale et l’inclusion

Une cinquantaine de leaders politiques et ceux de la Société Civile ont été renforcés sur les innovations de la loi électorale et l’inclusion. Ce renforcement des capacités est assuré par ONU Femmes en partenariat avec le PNUD et NDI. Celui-ci dure deux jours, soit du 27 au 28 septembre prochain. Et c’est l’hôtel Lubumbashi qui accueille cette activité. 

La nouvelle loi électorale offre des opportunités pour renforcer l’inclusion des femmes comme candidates. En effet , les innovations apportées à la loi électorale donnent des opportunités pour les femmes. L’article 13 dispose: « chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme et de la personne avec handicap ». Le même article ajoute: « la liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement ».

Ainsi, Pacifique Byumanine Nkuzi expert genre et élection à ONU Femmes a expliqué au leader des Partis Politiques l‘avantage de cette disposition. Car, pour un parti politique qui aligne des femmes à 50 % , il peut économiser des fonds. Par exemple ,une liste qui aligne des femmes à la députation nationale peut faire des économies de près de 400 000 $. Au niveau provincial , ce parti politique aura l’avantage des gains de plus de 300 000$.

Seuil de recevabilité

Un autre élément mis en lumière par cet expert des Nations Unies , est le seuil de recevabilité. Ce seuil n‘est pas à confondre avec celui d’éligibilité. L’article 22 de la loi électorale fixe ce taux à 60%. Ainsi pour le cas de la députation nationale , le seuil à atteindre est 300 candidatures. « Voilà pourquoi vous devez adhérer à des partis qui ont un caractère national. Où encore appartenir à des regroupements forts ». A encore dit Pacifique Byumanine , s’adressant aux femmes. Ainsi , les femmes doivent éviter de se présenter en indépendante. Mais surtout évité d’appartenir à des partis fantaisistes.

Quant à Clémentine Sangana chargée de programme gouvernance , participation et leadership féminins à ONU Femmes , elle a mis un accent sur la connaissance des lois. Ainsi , les femmes doivent s’approprier les instruments juridiques. Notamment ceux sur l’inclusivité du genre.