RDC: lutte contre la criminalité faunique, un réel défis

RDC: lutte contre la criminalité faunique, un réel défis

La lutte contre la criminalité  liée aux espèces sauvages est l’un des grands défis  à relever en RDC . Le pays compte  une  biodiversité très riche. Selon l’ICCN, le pays compte par  entre autre  421  espèces des mammifères,  plus de 300 espèces de reptiles et plus 1.086 d’oiseaux. En outre, la RDC a une grande diversité d’espèces végétales, ce plus de  50.000 espèces. Néanmoins, cette  biodiversité est menacée par une criminalité qui  prend de l’ampleur.

Et le combat contre ce phénomène requiert  l’implication de tous. A cet effet, l’ICNN en partenariat avec l’Ecole de criminologie organisent  à Lubumbashi un colloque international de trois jours. Ces travaux visent à  donner un aperçu  général sur la lutte contre la criminalité liée aux espèces de la faune et de la flore. De plus, les participants devront relever les enjeux  de la  protection de la faune et de la Flore. Enfin, ils devront dégager  des actions permettant de réduire  ou de mettre fin à ces actes criminels.

Braconnage dans les parcs 

Déjà, l’une des formes  de criminalité   contre es espèces protégées le plus répandu en RDC est le braconnage. Il touche tous les aires protégés et les parcs nationaux du Congo.  Tina LAIN , directrice de Forgoten parks  , gestionnaire du complexe Upemba – Kundelungu déplore l’inefficacité des actions menées jusques là. ‘’ Que ce soit  dans le parc de Kundelungu  ou celui d’Upemba, les arrestations des braconniers sont quasi quotidiennes. Mais est-ce que pour autant, on a mis fin à ces pratiques ? Pas forcément, dit- elle.  Et d’ajouter ‘’  Tous les parcs nationaux en RDC  n’ont pas  ressources  suffisantes pour  faire face à ce phénomène. Que ce soit au niveau humain, logistique ou financier, les moyens sont insuffisants.  

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Le parc Upemba  par exemple, ne compte de 200 Eco gardes pour une étendue de plus 13.000 Km2. Ce qui est insuffisant notamment pour assurer des patrouilles de  manières efficace. C’est  ainsi que cette activiste de la protection  de la faune et de la flore en RDC a proposé une nouvelle démarche  pour combattre la criminalité faunique.  C’est  d’expérimenter une approche de résolution des problèmes au niveau des aires protégés. En effet, cette technique consiste à identifier la cause du braconnage et tenter d’y apporter des solutions. Et cela passe par une collaboration entre les Eco gardes, la police, les communautés riveraines et même les chercheurs.

Pour sa part, l’institut Congolais pour la conservation de la nature ICCN , affirme que la lutte contre cette criminalité exige aussi l’appui d’autres institutions du pays. C’est entre autre la justice. Mais les animateurs devraient être  outillés sur des questions de la protection de la faune et de la flore. Enfin, l’ICCN, sollicite la création d’un tribunal environnemental  qui poursuivra efficacement les auteurs des crimes fauniques.